samedi 2 février 2013

Auto-édition : Publier sur iTunes, Kobo ou FNAC... du travail en perspective !

Publier sur IBookstore, Kobo, FNAC...

------------------ Petite page de pub ----------------
Une fois n’est pas coutume, et rassurez vous, ce sera sûrement la dernière fois, je vais débuter mon propos par une légère digression.
Grâce à quelques alertes Google que j’ai mises en place, je suis tombée hier sur un site qui propose des conseils, du coaching et des formations pour s’auto-éditer. 
  • Une journée pour la modique (!) somme de 300 euros pour apprendre à connaître les plateformes, savoir ce qu’est une liseuse ou une tablette, connaître (et savoir créer ?) les différents formats numériques, ainsi que quelques informations juridiques et fiscales
  • Une autre journée est proposée, pour apprendre à gérer un blog ou un site, à assurer sa promotion, et à communiquer avec les lecteurs (et les auteurs).
Ce genre de formation pourra certainement intéresser un auteur peu enclin à perdre des heures sur internet à dénicher de précieuses informations parmi d’autres moins intéressantes, comme j’ai pu le faire ces derniers mois.
J’en conclus donc une chose qui ne m’était pas forcément apparue de manière évidente, mais qui flatte mon ego (ça fait du bien de temps en temps) : je pourrais monnayer les informations que je vous diffuse ici gratuitement (si tant est que vous apprenez effectivement des choses !). Rassurez-vous, je ne le ferai pas, car c’est avec plaisir que je partage ces informations avec vous, et les anecdotes de nos débuts sur la toile. En plus, en faisant cela gratuitement, cela me permet plus de liberté, puisque je n’ai pas d’autre obligation de résultat que celle de vous informer ou de vous amuser, et cela me convient parfaitement !

**** Début du message subliminal ****
Si par contre, les livres de Jacques Vandroux correspondent à un style de livre que vous aimez lire ou que vous avez envie de découvrir, alors, foncez ! 
Lisez-les ! 
Et/Ou parlez-en autour de vous !
Et si jamais ils vous plaisent, faites-nous un commentaire sympa, ce qui nous rendra plus visibles (par contre, si vous n’avez pas aimé, surtout ne faites rien !). 
Ça ne vous coûtera pas bien cher, mais vous fera juste passer un agréable moment de lecture (enfin j’espère !), et cela nous rendra service.
**** Fin du message subliminal ****
----------------- Fin de la petite page de pub ---------------

Voilà, revenons à nos moutons !! Promis, je le ferai plus !
À ce stade de mes explications, vous savez déjà beaucoup de choses sur la publication sur Amazon.
Mais, même si Amazon représente encore la plus grosse proportion des ventes, même si Amazon, avec son programme KDP select, vous facilite la promotion de votre livre, et même si techniquement, il est assez simple de charger votre ouvrage sur Amazon, vous serez peut-être tentés de voir apparaître l’œuvre de votre vie dans d’autres librairies numériques.
Elles sont nombreuses ! 
  • L’IBookstore d’Apple, 
  • Kobo, qui vous permettra d’être lu par les acheteurs de liseuses Kobo, et d’être présent dans cette enseigne nationale qu’est la FNAC (quelle fierté, lorsque vous y trouvez votre livre et votre nom !)
  • Mais aussi les librairies classiques, telles que Decitre, Cultura ou Chapitre
  • Les plateformes qui se lancent dans la lecture numérique : Google Play, Orange Read and Go...
  • D’autres plateformes ou blogs sur lesquels vous pouvez acheter des livres : Youscribe, ePagine...
  • Sans parler de celles vendant des livres francophones, mais à l’étranger.
Si vous souhaitez élargir votre offre, tout en restant un auteur auto-édité, il va donc falloir retrousser vos manches. 
  • D’autant plus que, contrairement à Amazon où, comme nous l’avons vu, une maîtrise de Word peut suffire, là, il va vous falloir apprendre à créer des fichiers irréprochables au format adapté pour chacune des plateformes, chacune pouvant avoir ses spécificités.
  •  Pour peu que vos livres soient vendus aux États-Unis, ou seulement sur l’IBookstore, il va vous falloir batailler avec le fisc américain pour obtenir le numéro magique, qui vous évitera de vous faire ponctionner encore 30 % de vos revenus par le trésor de l’administration de Monsieur Obama. (Ce dernier point, j’y reviendrai dans une rubrique ultérieure).
  • Et puis, bien sûr, il vous faudra maîtriser un minimum d’anglais, car toutes les plateformes ne se sont pas adaptées à la langue de Molière. 
Par ailleurs, nous avons pu constater que publier sur une autre plateforme, c’est bien, mais il faut aussi assurer un suivi, car les mésaventures ne sont pas rares, et j’ai cru comprendre que certains sites posaient des problèmes récurrents.
Entre :
  • Les couvertures du  livre qui n’apparaissent plus 
  • Des livres qui comme par magie disparaissent du catalogue
  • Des livres qui ne sont pas classés dans les bonnes catégories
  • Les paiements qui n’arrivent pas en temps et en heure, voire jamais
Cela fait beaucoup de choses à gérer, et moins de temps à consacrer à des tâches plus créatives, comme celle de l’écriture par exemple.
Surtout que cela fait finalement beaucoup de travail pour un nombre de ventes qui reste (sauf exception) en général bien inférieur à celui d’Amazon.
Pauline Doudelet en a fait l’expérience et en parle avec un peu d’énervement dans son blog.

Bref, après avoir passé déjà beaucoup de temps (un bel euphémisme !)
  • sur la publication de nos livres sur Amazon,  
  • sur nos observations et nos lectures pour mieux comprendre l’auto-édition,
  • sur la création et l’alimentation de ce blog que vous êtes en train de lire, 
  • sur la découverte et la compréhension des différents aspects juridiques et légaux
  • sur la découverte des autres plateformes d’édition
  • sur une « veille technologique » de ce qui se dit et se fait sur l’auto-édition
  • sur nos échanges passionnants avec d’autres auteurs ou avec des lecteurs
  • sur la création d’une version papier de nos romans
et bien sûr 
  • sur l’avancée du prochain roman, 
  • sur ses nombreuses relectures et corrections, 
J’avoue que ces aspects-là ne nous tentaient pas trop. 
Nous avions très envie d’être publiés sur d’autres plateformes, mais nous ne voulions pas multiplier les contraintes, même si, il faut bien le dire, rien n’est infaisable, il « suffit » d’apprendre, et une fois qu’on sait, tout va beaucoup plus vite.
Malgré tout, le temps n’est pas une grandeur élastique : bien que nous soyons deux, ce qui nous facilite tout de même drôlement la tâche (d’ailleurs, je me demande comment font la plupart des auteurs qui font tout tous seuls !), nous avons aussi une vie de famille à mener, d’autres activités, et surtout, ne l’oublions pas, un autre métier (celui qui nous nourri) et nous avons préféré nous mettre en quête d’une personne ou d’une structure qui ferait cela pour nous.

Dans la mesure où nous étions déjà auto-publiés sur Amazon, et que nous n’avions pas envie de lâcher notre « bébé », cela réduisait le champ des possibilités. 

C’est donc vers Syllabaire Editions que nous nous sommes tournés, et c’est de cette maison d’édition dont je vous parlerai la prochaine fois. 
Puis, la fois suivante, je vous parlerai de solutions alternatives, si de votre côté, vous préférez continuer à tout faire vous même. 

À très bientôt donc...

Ce billet vous a plu ? Retrouvez dans « Grimpez vers le top 100 » tous les billets déjà parus sur l’auto-édition, repris, mis à jour et remaniés, avec en plus de nombreuses rubriques supplémentaires.

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