samedi 26 janvier 2013

Auto-édition : Nicolas Eschrich, un auteur à découvrir



Avez-vous déjà rêvé de gagner au loto ? 
Moi oui ! 
Avez-vous déjà réfléchi à ce que vous feriez avec cette manne ? 
C’est là que les choses se compliquent, et ce, d’autant plus que la somme gagnée sera importante. 
Que de questions pour le joueur chanceux après la première joie du gain ! 

C’est donc avec une grande curiosité que j’ai attaqué le roman ‘Gagnants Perdants’ de Nicolas Eschrich, un auteur auto-édité, rencontré dans des forums et des pages facebook de l’auto-édition. 
Je n’ai pas été déçue, car bien que l’auteur m’ait certifié le contraire, on a vraiment l’impression que lui aussi est passé par là. 
Tous les types de réactions sont passés au peigne fin. Entre l’immense joie au moment de la nouvelle, l’inquiétude, puis la panique totale, en réfléchissant aux implications de cette arrivée massive de devises sur le compte en banque familial, l’angoisse de perdre le chèque jusqu’à ce qu’il soit encaissé, puis, la façon pour chaque membre de la famille d’appréhender cette richesse nouvelle, l’envie de dépenser sans compter pour les uns ou en s’éloignant le moins possible de mode de vie antérieur pour les autres… 
Bref, une étude sociologique poussée décrivant avec pas mal d’humour les différentes phases par lesquelles passe une famille modeste après un gain extraordinaire.

Finalement, tout n’est peut-être pas si rose pour les heureux gagnants, et je vais certainement continuer à faire ce que je faisais jusqu’à présent : rêver de gagner, sans jamais jouer ! 

Un texte jubilatoire que je conseille vivement aux amateurs, et qui rappelle un peu le film : « Ah si j’étais riche »  que je vous conseille également.

Après ce bon moment de lecture, j’ai donc proposé à son auteur de venir se présenter sur ce blog. J’espère qu’il réussira à vous donner envie de le découvrir...


"Amis lecteurs, bonjour.

Au détour d’un carrefour sur la toile, j’ai été amené à croiser la route de Jacques(line) et Jacques Vandroux. Leur parcours, leur transparence et leur volonté d’assistance aux néophytes, en leur évitant des erreurs de parcours, m’ont tout de suite enthousiasmé. Jacques(line), par bonté d’âme ou simple miséricorde – je me pose encore la question ! –, a décidé de se plonger dans un de mes romans, Gagnants Perdants, et, pire encore, m’a courtoisement invité à sévir sur leur site. Mal lui en a pris. Avide de gloire éternelle, je n’allais pas manquer cette opportunité de passer sous les feux de la rampe !

Toutefois, avant d’en arriver à ce stade extatique, le schéma fut semé d’embûches. Mais avec un peu de volonté et beaucoup d’eau claire – la même qu’absorbée par Lance Armstrong des années durant! –, on arrive à des miracles. Pour passer du statut de lecteur à celui d’auteur, il aura fallu l’alchimie improbable d’un drame familial et d’un congé parental. Disposant du plus précieux des alliés : du temps libre, d’un ardent désir et du soutien sans faille de mon épouse, l’aventure démarrait en avril 2009.

D’abord limitée à une autobiographie objectivement indigente mais expiatoire de près de 800 pages rédigée en 21 mois, réservée à une poignée d’initiés, ma bibliographie s’étoffe en décembre 2011 d’un premier roman sur les thèmes du divorce, de la famille et du désespoir. Point de chute connaît alors un succès retentissant auprès des neurasthéniques qui se l’échangent sous le manteau, comme la nouvelle drogue à la mode ! Malheureusement, il ne dépasse guère ce cercle d’initiés et de fins connaisseurs qui se seront rués entre temps sur le dernier Olivier Adam...

Moins d’un an après, en octobre 2012, je décide de récidiver avec un livre en phase avec la préoccupation majeure des Français (bien loin du pouvoir d’achat ou du prix de l’essence) : le loto ! Dans Gagnants Perdants, je m’attaque alors à une famille modeste du Nord en la confrontant à un gros gain, bousculant progressivement leurs habitudes et leurs repères. C’est ce second roman qui eut l’immense privilège de côtoyer la liseuse de mes hôtes du jour, ces derniers y voyant sans doute là une corrélation implicite avec leur propre success story !

Et parallèlement, féru d’actualité, j’ai lancé un site où je réagis quotidiennement sur un thème unique, celui qui me parle le plus, quel que soit son propos (musique, politique, sport, économie...). En allant jusqu’au bout de cette démarche, un ebook, Actu 2012, est né le 31 décembre 2012 pour revenir sur cette année riche en événements. Depuis début novembre, je suis également les pérégrinations de mon imagination en m’essayant à un autre genre : le thriller. Le personnage principal s’attaquera à notre bien le plus précieux : nos enfants. Tout un programme...


Je termine là ce monologue, non sans adresser mes remerciements au duo Vandroux et en leur souhaitant de poursuivre sur la voie du succès avec Au cœur du solstice, sous peine de passer définitivement pour un narcissique.
Je vous ai déjà assez pris de votre temps si vous êtes arrivés au terme de ce billet et je vous laisse vaquer à vos occupations plus traditionnelles !"

En souhaitant bonne chance à Nicolas pour tous ses projets. Vous pourrez trouver ses livres sur les différents Points de vente de ce lien.

A la prochaine fois pour un retour sur le parcours de Jacques Vandroux dans l'auto-édition.

vendredi 18 janvier 2013

Les Pierres Couchées : La fin du vicomte

Comme annoncé la fois précédente, aujourd’hui, dernière étape grenobloise des Pierres Couchées avant d’aller faire un tour en Bretagne. Balade le long des quais de l’Isère et visite du théâtre de la fin du vicomte : le jardin de ville.

 
En revenant de l’église Saint-Laurent, Philippe Dubreuil, le vicomte et Roger Fischer passent devant une des plus vieilles fontaines de Grenoble. La « Fontaine aux lions » date de 1843. Le lion et le serpent représentent le Drac et l’Isère, les deux rivières qui traversent la ville. Mais nos héros ont d’autres préoccupations. Tout excités par leur découverte, Philippe et le vicomte discutent de la suite des opérations, alors que Fischer, mortifié par sa trahison, se demande ce qui va suivre.
 
Puis, ils rejoignent les quais, avec la vue sur le téléphérique, devenu l’un des emblèmes de la ville.
Le jardin de ville se cache juste derrière la gare du téléphérique.
Ce jardin historique datant du début du XVIIe siècle , accompagne l’ancien palais du duc de Lesdiguières. Il est divisé en plusieurs parties.
Ici, le jardin à la française, parsemé de bancs où les Grenoblois aiment profiter des rayons du soleil. Mais pour nos héros, c’est tout juste s’ils y jettent un coup d’œil.

En bordure de ce jardin, des vieilles demeures grenobloises, dont la maison Gagnon, grand-père de Stendhal, que l’écrivain appréciait beaucoup, et qui s’est transformée en musée depuis peu.



Et puis, un « bois » de marronniers, tilleuls et platanes avec un kiosque à musique, témoin de la fusillade. 
Roger s’écroule, il a racheté sa faute, mais à quel prix. Et la croix de l’ange déchu est passée aux mains de l’ennemi.

Ci-dessus les façades arrière des restaurants et bars de la rue Montorge, où Philippe ira demander de l’aide.


Et depuis le jardin de ville bien sûr, vue sur la forteresse de la Bastille, mais j’en ai déjà parlé, je crois...




À très bientôt j’espère ! La prochaine fois, nous traverserons la France, pour aller faire un petit tour en Bretagne...
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Toutes ces photographies sont sous copyright de Jacques Vandroux.
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  • citer Jacques Vandroux et son blog
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samedi 12 janvier 2013

Auto-édition : Le lancement d'un livre

Le lancement du livre

Voilà une question difficile ! Comment donner de la visibilité à son livre et le faire monter suffisamment dans le classement d’Amazon pour être vu par un plus grand nombre, et pour donner envie au lecteur de l’acheter, attiré par votre couverture, votre résumé et les quelques bons commentaires dont il aura pu bénéficier !  
C’est le sujet du jour : comment lancer son livre. Nous vous expliquerons ce que nous avons fait, puis ce que nous avons observé ou lu par ailleurs.

 

Le lancement « artisanal »

Étant, au départ, totalement débutants dans le domaine, et n’ayant pas non plus une ambition démesurée, nous avons commencé par envoyer un mail aux membres de la famille : parents, frères et sœurs, cousins, oncles et tantes... Pour que ça marche, bien sûr, l’idéal serait d’avoir une très grande famille ! Ce n’était pas trop notre cas (Bon, si, un peu tout de même, la nôtre est juste « grande » !). 
Quasiment personne n’avait encore lu de livre numérique, mais presque tous avaient très envie de découvrir les écrits de « Jacques Vandroux ». 
Il a donc fallu, en particulier pour les seniors, faire un petit didacticiel expliquant comment se créer un compte sur Amazon, puis comment télécharger l’utilitaire Kindle_pour_PC, et enfin, comment acheter un ebook.
Dans un bel élan de solidarité, les tatas Gisèle et tonton André ont donc investi successivement 0.99 euro et 2.99 euros (une ruine !), puis se sont abîmé les yeux sur leur écran d’ordinateur. De notre côté, c’est avec une grande émotion que nous avons vu s’afficher nos premières ventes ! 
Les retours plus qu’enthousiastes que nous avons eus, nous ont poussé à élargir le cercle, et à passer aux amis, puis aux connaissances et collègues proches. Tous ont promis d’aller voir, certains l’ont fait ! 
En regardant s’afficher nos ventes, nous nous perdions en conjectures : tiens, ce doit être untel, et là une telle... Au bout d’un moment, des ventes s’affichaient toujours, et nous avons dû nous rendre à l’évidence : des inconnus achetaient aussi nos livres. Ça alors ! Nous qui pensions avoir affaire à un public très restreint, voilà qu’il s’élargissait de manière incontrôlée. 
Et petit à petit, nous avons vu le classement de nos livres monter, monter... les commentaires arriver plus doucement. Souvent des bons (chouette !), parfois des très mauvais, voire très agressifs (dur dur... mais ça, on en a déjà parlé).
Pour chacun des livres, trois semaines avaient suffi pour atteindre le top 100, et pour « Les Pierres Couchées » en particulier, l’ascension s’est poursuivie jusqu’au sommet.
Voilà un lancement assez artisanal, mais qui a fait ses preuves ! Sans doute aidé par une grande part de chance d’être au bon endroit au bon moment.

Vous pouvez vous aussi utiliser une telle méthode. Elle fonctionnera d’autant mieux que votre cercle de contacts sera large ! Alors, n’hésitez pas à en parler largement autour de vous (évitez tout de même les connaissances par lesquelles vous n’avez pas envie d’être lu !), communiquez sur votre blog si vous en avez un, sur votre page Facebook (là, je ne suis pas un très bon exemple, comme je le disais précédemment, je débute...), ou sur les blogs de lecteurs que vous connaissez ou fréquentez. Et... très important, n’oubliez pas le didacticiel !

Le lancement KDP select

J’ai vu d’autres auteurs lancer leurs livres en profitant des jours de promotion gratuite avec KDP select
Moyennant l’exclusivité (au moins pour 3 mois) de la distribution de votre livre sur Amazon, vous pouvez offrir gratuitement votre livre 5 jours par tranche de trois mois. Ces jours peuvent être consécutifs ou non.
En annonçant les dates de gratuité sur différents forums, pages ou groupes Facebook, le nombre de téléchargements devrait être important. Si de plus, comme je l’ai lu, un dixième de ces « ventes » est compté par Amazon pour estimer la popularité de votre livre, une fois l’offre gratuite terminée, pour peu que beaucoup de lecteurs aient téléchargé votre ouvrage, vous devriez bénéficier d’une assez bonne cote de popularité, et donc, continuer à vendre. 
Si des auteurs ayant utilisé cette méthode me lisent, je les invite à laisser leur témoignage, pour nous dire si ce lancement s’est avéré efficace.

Le lancement optimal

La méthode de lancement optimale est un peu plus perfectionnée, mais certainement plus difficile à appliquer, surtout lorsqu’on débute ou qu’on n’est pas connu.
Elle consisterait d’après certains guides de marketing : 
  • à commencer par créer l’envie chez le lecteur en annonçant la parution de votre livre avant sa sortie..
  • Au moment de sa mise en vente, à proposer une offre promotionnelle limitée dans le temps, pour pousser les lecteurs à ne pas différer leur achat, et donc à concentrer plus de téléchargements sur une plage de temps plus courte. L’objectif bien sûr étant de monter le plus haut possible dans le classement des ventes. (J’ai vu certains auteurs faire ça, puis, au fur et à mesure, retarder la date de fin de cette offre, si bien qu’elle finit par être permanente !)
  • à offrir quelque chose au lecteur en échange d’une preuve d’achat ou d’un commentaire (par exemple une réduction sur un autre livre, une nouvelle exclusive...)
  • Et bien sûr... à communiquer sur un cercle aussi large que possible !
Avec un réseau de connaissances important, cette méthode devrait être assez efficace. Mais pas facile quand on débute ! De plus, il est important de bien coordonner toutes ces actions pour éviter de trop étaler les ventes dans le temps, et risquer de ne pas monter assez haut dans le top 100.
 
Je ne sais pas quelle méthode de lancement vous inspirera le plus. À vous de choisir ! Vous pouvez aussi les panacher !
Si vous suivez toujours, je vous expliquerai la prochaine fois comment nous avons publié ailleurs que sur Amazon.

Donc... À bientôt j’espère !

Ce billet vous a plu ? Retrouvez dans « Grimpez vers le top 100 » tous les billets déjà parus sur l’auto-édition, repris, mis à jour et remaniés, avec en plus de nombreuses rubriques supplémentaires.

Les autres rubriques de « Auto-édition : le parcours de Jacques Vandroux » : Retour au sommaire

mardi 1 janvier 2013

Meilleurs voeux pour 2013

Tous nos vœux pour cette nouvelle année qui commence.

Puissiez-vous vivre en bonne santé, entourés d’êtres qui vous sont chers, et vous épanouir pleinement dans votre vie personnelle et professionnelle.

Avec,

Pour nos lecteurs, la découverte de nouveaux talents littéraires grâce à votre liseuse, 

Et pour les auteurs... de l’inspiration, et une production littéraire prolifique.

Et en guise de carte de vœux, quelques photographies du marché de Noël à Strasbourg


















FIN

Toutes ces photographies sont sous copyright de Jacques Vandroux.
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