mardi 26 février 2013

La presqu'île de Crozon : rendez-vous avec Yannick

C’est sur la presqu’île de Crozon que Philippe Dubreuil a rendez-vous avec Yannick Gouasdou. Tous les deux recherchés par la milice de Bertail se doivent d’être discrets.

Le rendez-vous est au cap de la chèvre. Pour s’y rendre, il faut passer d’abord par la petite ville de Morgat.

Ici, Morgat, vu de la mer.
 
Morgat et ses falaises...



Et puis, un peu plus loin, le cap de la chèvre. Face au vent, la végétation se limite au minimum.

 Et à l’abri du vent, elle est un peu plus méridionale.

Et un peu partout, de la bruyère. 

C’est au creux d’un chemin que nos deux protagonistes se sont donné rendez-vous, et vont mettre au point la suite de leur plan de bataille.

Et puis, comme la presqu’île de Crozon, c’est vraiment magnifique, je ne résiste pas au plaisir de vous montrer quelques images supplémentaires.




A très bientôt j’espère pour poursuivre notre tour en Bretagne.
Retour au sommaire du parcours en image des héros des Pierres Couchées


Toutes ces photographies sont sous copyright de Jacques Vandroux.
Vous pouvez les utiliser uniquement sous certaines conditions :
  • nous en demander l’autorisation et nous informer de leur usage qui doit rester légal
  • citer Jacques Vandroux et son blog
  • nous envoyer le lien vers les photos que vous utilisez, ou une copie de leur publication.

jeudi 21 février 2013

Interview de Jacques Vandroux sur le site 'Ecran total' de Laurent Bettoni



Nous avons répondu avec grand plaisir à une proposition d’interview de la part de Laurent Bettoni.

Laurent Bettoni est un l’auteur de plusieurs romans qui ont tous eu un succès conséquent sur la plateforme Amazon. Vous pouvez les retrouver sur sa page auteur Amazon.

Et pour l’interview ? Quelque chose que vous ne sauriez pas encore sur Jacques Vandroux ? Ça se passe sur le blog « Écran total » de Laurent consacré d’une part à des chroniques de romans, et d’autre part à l’auto-édition, avec un grand nombre d’interviews d’auteurs, écrites ou filmées.
Vous pouvez lire cette interview ici.

Merci encore à Laurent Bettoni, que nous retrouverons peut-être bientôt sur les pages virtuelles de ce blog.

Bonne lecture et à très bientôt

samedi 16 février 2013

Syllabaire Editions : Lester L Gore, un auteur à découvrir

A nos débuts chez Syllabaire Editions, nous nous sommes présentés sur le forum du site, et avons ainsi été amenés à « croiser » virtuellement un certain nombre d’auteurs et à découvrir de nombreux ouvrages de qualité que nous n’avons malheureusement pas encore eu le temps de tous lire.

Parmi eux, « Les Douze heures de la Nuit » de Lester L Gore. Un recueil de 12 nouvelles fantastiques que je recommande chaudement aux amateurs, et même aux autres...

Son auteur a accepté d’en parler sur ce blog, je lui laisse donc la parole...


    Merci à vous de m’avoir demandé de me présenter sur votre blog, qui est à la fois instructif et sympathique. Mais je préfère parler de mon recueil plutôt que de ma personne. Car, au risque de briser quelques illusions, les écrivains ne sont pas des gens intéressants, surtout moi. Il faudrait que les lecteurs cessent de croire que nous racontons des histoires qui nous sont arrivées, et que notre vie est une succession de péripéties passionnantes qui alimentent nos écrits. Non, la dame qui écrit des romances érotiques qui se vendent comme des petits pains n’a pas vécu les sulfureuses frasques sensuelles qui lui valent tant de succès. C’est une robuste quadragénaire qui ne connaît le grand frisson avec son contrôleur des Postes de mari qu’entre « Plus belle la vie » et « Koh Lanta », le dernier vendredi du mois. Non, l’auteur des « thrillers » ésotériques qui font causer dans les bistrots n’est ni un espion ni un grand initié, c’est peut-être le type à l’air un peu famélique qui promène son chien tous les soirs au pied de votre immeuble, et qui s’ennuie dans sa vie de clerc de notaire.

    Et non, je n’ai rien rencontré de surnaturel dans ma vie, bien que j’écrive des histoires fantastiques depuis près de trente ans… Enfin, rien de surnaturel… Une fois, j’ai cru voir une lueur de compassion dans le regard d’un inspecteur des impôts… Mais je me suis sans doute trompé.

    Ce long préambule pour expliquer que Lester L Gore est un pseudonyme, un masque que je me suis fabriqué quand j’en ai eu assez qu’on me demande mon opinion sur l’au-delà et les fantômes, ou bien si je croyais en toutes les choses que je raconte dans mes histoires. Et aussi pour protéger ma maman, qui pour cacher ma coupable activité d’auteur de fantastique préférait répondre que j’étais chargé des interrogatoires à Guantanamo.

    Bref, un écrivain est seulement une personne dotée d’imagination, et d’un peu de technique d’écriture pour mettre en forme ses fantasmagories. Car je pense que sans technique, sans amour des mots et de l’art qui consiste à les assembler au mieux, les plus belles idées et l’imagination la plus fertile sont aussi utiles qu’un cerveau à un rappeur.

    J’ai donc publié un recueil de nouvelles intitulé « Les Douze heures de la Nuit » aux éditions Syllabaire. J’ai choisi de passer par un petit éditeur numérique pour plusieurs raisons. D’abord, parce que toutes les manipulations informatiques que nécessite la fabrication d’un livre électronique me sont aussi étrangères que la liturgie orthodoxe. Je suis imperméable à la technique, aux notions de base de l’informatique et à la logique binaire en général. Ensuite, parce que chez Syllabaire j’ai trouvé des partenaires, des gens attentifs qui ont pris la peine de suggérer des corrections, de vrais éditeurs, en somme.

    Il s’agit de douze histoires, aussi variées que possible, qui incitent le lecteur à voyager dans le temps et dans l’espace. Entre la jungle du Congo colonial et l’enfer des camps Nazis, entre la banlieue contemporaine et l’Amérique des conquistadors, le seul point commun entre ces récits est l’intrusion d’un grain de sable dans le mécanisme bien huilé de l’Histoire et de notre histoire. Cet événement qui pousse à remettre en cause la conception du monde des protagonistes peut être un ancien culte ou une créature oubliée, un dieu vindicatif ou l’écho lointain de nos lutins et farfadets ; en tout cas il crée toujours un « scandale », un désordre qui est l’essence même du fantastique.
    J’ai aimé aborder les différents thèmes du surnaturel, prendre le rationalisme à rebrousse‑poil, violenter l’Histoire pour lui faire des enfants monstrueux. J’espère que vous aimerez autant que moi prolonger l’insomnie dans « Les Douze heures de la Nuit ».

samedi 9 février 2013

Auto-édition : Syllabaire éditions

Syllabaire Editions, pour publier sur IBookstore, Kobo, FNAC...


Je vais vous parler aujourd’hui de la solution pour laquelle nous avons opté. La prochaine fois, je vous donnerai des indications sur des solutions alternatives, pour ceux qui veulent continuer à se publier eux-mêmes
  
Syllabaire Editions

Au hasard de mes recherches sur le net, je suis tombée sur le site de Syllabaire Editions. Un site en français sobre et clair, présentant une maison d’édition de petite taille qui venait de démarrer depuis quelques mois.
  • Un coup d’œil au catalogue m’a permis de m’assurer qu’au moins un des livres du catalogue était dans le top 100 des meilleures ventes d’Amazon, ce qui me semblait important.
  • Un rapide échange de mail avec le responsable de cette jeune maison d’édition m’a confirmé que nous pouvions continuer à être auto-édités sur Amazon, et à confier notre livre à Syllabaire Editions pour le reste des librairies et plateformes. ATTENTION, cela reste très exceptionnel. Normalement, on confie ses livres pour TOUS les partenaires de Syllabaire, tout en pouvant éventuellement s’auto-éditer sur des plateformes non partenaires.
  • Le pourcentage de 30 % prélevé sur les ventes permet de pouvoir accompagner les auteurs en finançant la correction des livres, la création de couvertures ou la promotion. Ce pourcentage (clairement affiché sur le site) reste assez faible pour une maison d’édition. Je rajoute que sur les différents sites de maisons d’édition numériques que j’ai « visités », le pourcentage de rémunération prévu pour les auteurs n’apparaît quasiment jamais. Difficile donc de se faire une idée précise de ce à quoi l’auteur peut prétendre ici ou là.
  • La distribution des livres est assez vaste et variée, puisque les partenaires de Syllabaire sont : Amazon, Kobo, Fnac, Decitre, Cultura, bientôt Chapitre, Google Play, Read and Go et ePagine. Là encore, nous avons trouvé ce vaste choix intéressant et prometteur. Toutefois, il faut bien constater que c’est sur Amazon que le nombre de ventes est le plus important, suivi d’assez loin, pour ce qui nous concerne, par IBookstore, Kobo et Fnac. Pour le reste, les ventes restent encore un peu anecdotiques, et force est de constater que les librairies nationales préfèrent mettre en avant les livres numériques (chers) de maisons d’édition reconnues (sauf pour Chapitre.com). Mais qui sait, avec l’augmentation du nombre de lecteurs numériques, les chiffres vont peut-être décoller progressivement.
  • Les Manuscrits sont sélectionnés avec soin, en fonction de la cohérence de l’histoire ainsi que du nombre de fautes d’orthographe ou de grammaire, mais sans jugement sur la probabilité de la réussite commerciale. Un comité de lecture juge si le manuscrit peut être sélectionné. Dans le cas contraire, quelques directives ou suggestions (dans la limite du raisonnable) sont faites à l’auteur, afin de corriger ses erreurs. Pour ce qui nous concerne, je dois préciser que les directives qui nous ont été apportées pour la correction et la mise en forme du texte, m’ont été d’un grand secours, et m’ont permis de progresser sur le sujet épineux des corrections. 
  • Le type d’ouvrages publiés est très varié : poésie, livres de cuisine, histoire, policier, fantastique...
Par ailleurs, il va sans dire que le comité de lecture (ainsi que la grande variété de librairies sur lesquelles sont diffusés les livres) induit des délais. De 3 à 4 mois pour « Les Pierres Couchées », le délai est passé à 5 à plus de 6 mois suivant les plateformes pour « Multiplication. Par la suite, ces délais devraient se réduire, suite à une plus grande sélection des manuscrits et grâce à l’appel à des correcteurs professionnels. 
C’est un des aspects très frustrant pour l’auteur : devoir attendre sans rien pouvoir faire pour accélérer le processus.
  •  Autre avantage agréable quand on a pris goût à la liberté avec l’auto-édition : vous partez quand vous voulez, et Syllabaire n’exige aucune exclusivité. Toutefois, pour éviter des mésaventures jamais bien plaisantes, lorsqu’un travail important de correction a été réalisé, un engagement pour 6 mois minimum est demandé à l’auteur.
  • De plus, Syllabaire se présente aussi comme un collectif d’auteurs. Chacun est libre de mettre la main à la pâte. Ce qui est bon pour Syllabaire est bon pour tous ses auteurs. Autre point qui permet de se sentir partie prenante, de rester un peu maître de son destin (enfin... juste un tout petit peu !) en apportant des idées constructives à la collectivité. Ce dialogue permet aussi d’échanger facilement et de manière conviviale avec l’éditeur et avec d’autres auteurs et évite de rester isolé.
  • Et bien sûr, les conversions de fichier, les contrats avec les librairies numériques, la récupération du numéro ITIN (vous savez ! Ce fameux numéro magique du fisc américain !), l’éventuelle résolution des nombreux problèmes possibles avec les plateformes..., eh bien tout ça, c’est Syllabaire qui s’en occupe, et ça ne nous coûte rien !
  • Et la promotion des livres ? Bon, normalement, c’est aussi Syllabaire qui s’en occupe... dans la mesure de ses moyens. Et pour le moment, ils ne sont pas énormes. Un concours de nouvelles a par exemple été organisé en septembre, et le recueil de nouvelles sélectionné a été mis en vente en janvier. Mais c’est aussi aux auteurs de se décarcasser pour trouver des moyens de promotion pour leurs livres... et ceux de Syllabaire, car cela profitera à tous si cette maison d’édition se fait connaître.
En plus, c’est tout de même sympa de participer à cette aventure d’une création d’une maison d’édition numérique ! Et une maison d’édition bien française qui plus est !

Autre point positif sur le fait d’être édité : cela vous donne plus de crédibilité en tant qu’auteur, puisqu’on lit souvent que si les auteurs s’auto-éditent c’est parce qu’ils ne sont pas assez bons pour être édités ! 

C’est aussi le charme de l’édition numérique : quand on débute, et qu’on n’a pas grand-chose à perdre, on peut se lancer dans de multiples expériences ! Et pour nous, la publication chez Syllabaire Editions en est une, l’auto-édition chez Amazon en est une autre. Ces deux expériences nous ont fait découvrir des mondes nouveaux et différents. Et comme nous aimons bien expérimenter, qui sait ce que nous tenterons encore par la suite ?

La condition étant bien sûr de continuer à écrire !  

Pour nous, c’était donc une solution idéale. Par contre, pour un nouvel arrivant chez Syllabaire, ce sera un peu plus compliqué.
  • D’une part parce que le rythme des manuscrits acceptés à l’avenir va se ralentir, pour que Syllabaire puisse offrir un meilleur accompagnement de ses auteurs.
  • D’autre part parce que ce qui était possible pour nous (un mélange auto-édition/édition) ne le sera sans doute plus pour vous.
  • Et enfin parce que, pour des raisons personnelles de l’éditeur, l’activité de Syllabaire Editions va être mise en veille pour quelques mois : le suivi habituel des livres au catalogue sera assuré, ainsi que la publication des ouvrages déjà acceptés, par contre, pas de nouveau manuscrit !  
 ----------------------- Un peu de pub -----------------------
Oui, je sais, vous allez dire que j’avais promis de plus en faire, mais là c’est pas pareil, ce n’est pas pour nous, alors, ça ne compte pas !!
Pour conclure sur Syllabaire Editions, voici quelques-uns des titres qui ont séjourné dans le top 100 des meilleures ventes d’Amazon 
La vengeance de Marie-Antoinette : Fred Roigoon
Le cimetière des oubliés : Zaroff Zaroff
L’étrange cas du docteur Watson et de Scherlock Holmes : Conan Loyde
Les voleurs de vent et 7 autres nouvelles : collectif d’auteurs
J’en ai peut-être oublié...
Mais il y en a aussi beaucoup qui mériteraient d’y séjourner, parmi lesquels certains que j’ai lus :
Trois hommes de ma vie : Tipram Poivre 
Les douze heures de la nuit : Lester Gore
Ainsi qu’un grand nombre d’autres que je n’ai malheureusement pas encore pris le temps de lire.
Et si vous aimez cuisiner... ou bien manger, Pierre Emmanuel Malissin saura sûrement vous séduire avec son large choix de livres de cuisine.
--------------------Fin de la pub-----------------------

Voilà pour Syllabaire Editions. Nous nous attarderons la prochaine fois sur quelques alternatives, dont la fameuse plateforme Smashwords, bien connue outre-Atlantique.
À bientôt j’espère !
Ce billet vous a plu ? Retrouvez dans « Grimpez vers le top 100 » tous les billets déjà parus sur l’auto-édition, repris, mis à jour et remaniés, avec en plus de nombreuses rubriques supplémentaires.

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samedi 2 février 2013

Auto-édition : Publier sur iTunes, Kobo ou FNAC... du travail en perspective !

Publier sur IBookstore, Kobo, FNAC...

------------------ Petite page de pub ----------------
Une fois n’est pas coutume, et rassurez vous, ce sera sûrement la dernière fois, je vais débuter mon propos par une légère digression.
Grâce à quelques alertes Google que j’ai mises en place, je suis tombée hier sur un site qui propose des conseils, du coaching et des formations pour s’auto-éditer. 
  • Une journée pour la modique (!) somme de 300 euros pour apprendre à connaître les plateformes, savoir ce qu’est une liseuse ou une tablette, connaître (et savoir créer ?) les différents formats numériques, ainsi que quelques informations juridiques et fiscales
  • Une autre journée est proposée, pour apprendre à gérer un blog ou un site, à assurer sa promotion, et à communiquer avec les lecteurs (et les auteurs).
Ce genre de formation pourra certainement intéresser un auteur peu enclin à perdre des heures sur internet à dénicher de précieuses informations parmi d’autres moins intéressantes, comme j’ai pu le faire ces derniers mois.
J’en conclus donc une chose qui ne m’était pas forcément apparue de manière évidente, mais qui flatte mon ego (ça fait du bien de temps en temps) : je pourrais monnayer les informations que je vous diffuse ici gratuitement (si tant est que vous apprenez effectivement des choses !). Rassurez-vous, je ne le ferai pas, car c’est avec plaisir que je partage ces informations avec vous, et les anecdotes de nos débuts sur la toile. En plus, en faisant cela gratuitement, cela me permet plus de liberté, puisque je n’ai pas d’autre obligation de résultat que celle de vous informer ou de vous amuser, et cela me convient parfaitement !

**** Début du message subliminal ****
Si par contre, les livres de Jacques Vandroux correspondent à un style de livre que vous aimez lire ou que vous avez envie de découvrir, alors, foncez ! 
Lisez-les ! 
Et/Ou parlez-en autour de vous !
Et si jamais ils vous plaisent, faites-nous un commentaire sympa, ce qui nous rendra plus visibles (par contre, si vous n’avez pas aimé, surtout ne faites rien !). 
Ça ne vous coûtera pas bien cher, mais vous fera juste passer un agréable moment de lecture (enfin j’espère !), et cela nous rendra service.
**** Fin du message subliminal ****
----------------- Fin de la petite page de pub ---------------

Voilà, revenons à nos moutons !! Promis, je le ferai plus !
À ce stade de mes explications, vous savez déjà beaucoup de choses sur la publication sur Amazon.
Mais, même si Amazon représente encore la plus grosse proportion des ventes, même si Amazon, avec son programme KDP select, vous facilite la promotion de votre livre, et même si techniquement, il est assez simple de charger votre ouvrage sur Amazon, vous serez peut-être tentés de voir apparaître l’œuvre de votre vie dans d’autres librairies numériques.
Elles sont nombreuses ! 
  • L’IBookstore d’Apple, 
  • Kobo, qui vous permettra d’être lu par les acheteurs de liseuses Kobo, et d’être présent dans cette enseigne nationale qu’est la FNAC (quelle fierté, lorsque vous y trouvez votre livre et votre nom !)
  • Mais aussi les librairies classiques, telles que Decitre, Cultura ou Chapitre
  • Les plateformes qui se lancent dans la lecture numérique : Google Play, Orange Read and Go...
  • D’autres plateformes ou blogs sur lesquels vous pouvez acheter des livres : Youscribe, ePagine...
  • Sans parler de celles vendant des livres francophones, mais à l’étranger.
Si vous souhaitez élargir votre offre, tout en restant un auteur auto-édité, il va donc falloir retrousser vos manches. 
  • D’autant plus que, contrairement à Amazon où, comme nous l’avons vu, une maîtrise de Word peut suffire, là, il va vous falloir apprendre à créer des fichiers irréprochables au format adapté pour chacune des plateformes, chacune pouvant avoir ses spécificités.
  •  Pour peu que vos livres soient vendus aux États-Unis, ou seulement sur l’IBookstore, il va vous falloir batailler avec le fisc américain pour obtenir le numéro magique, qui vous évitera de vous faire ponctionner encore 30 % de vos revenus par le trésor de l’administration de Monsieur Obama. (Ce dernier point, j’y reviendrai dans une rubrique ultérieure).
  • Et puis, bien sûr, il vous faudra maîtriser un minimum d’anglais, car toutes les plateformes ne se sont pas adaptées à la langue de Molière. 
Par ailleurs, nous avons pu constater que publier sur une autre plateforme, c’est bien, mais il faut aussi assurer un suivi, car les mésaventures ne sont pas rares, et j’ai cru comprendre que certains sites posaient des problèmes récurrents.
Entre :
  • Les couvertures du  livre qui n’apparaissent plus 
  • Des livres qui comme par magie disparaissent du catalogue
  • Des livres qui ne sont pas classés dans les bonnes catégories
  • Les paiements qui n’arrivent pas en temps et en heure, voire jamais
Cela fait beaucoup de choses à gérer, et moins de temps à consacrer à des tâches plus créatives, comme celle de l’écriture par exemple.
Surtout que cela fait finalement beaucoup de travail pour un nombre de ventes qui reste (sauf exception) en général bien inférieur à celui d’Amazon.
Pauline Doudelet en a fait l’expérience et en parle avec un peu d’énervement dans son blog.

Bref, après avoir passé déjà beaucoup de temps (un bel euphémisme !)
  • sur la publication de nos livres sur Amazon,  
  • sur nos observations et nos lectures pour mieux comprendre l’auto-édition,
  • sur la création et l’alimentation de ce blog que vous êtes en train de lire, 
  • sur la découverte et la compréhension des différents aspects juridiques et légaux
  • sur la découverte des autres plateformes d’édition
  • sur une « veille technologique » de ce qui se dit et se fait sur l’auto-édition
  • sur nos échanges passionnants avec d’autres auteurs ou avec des lecteurs
  • sur la création d’une version papier de nos romans
et bien sûr 
  • sur l’avancée du prochain roman, 
  • sur ses nombreuses relectures et corrections, 
J’avoue que ces aspects-là ne nous tentaient pas trop. 
Nous avions très envie d’être publiés sur d’autres plateformes, mais nous ne voulions pas multiplier les contraintes, même si, il faut bien le dire, rien n’est infaisable, il « suffit » d’apprendre, et une fois qu’on sait, tout va beaucoup plus vite.
Malgré tout, le temps n’est pas une grandeur élastique : bien que nous soyons deux, ce qui nous facilite tout de même drôlement la tâche (d’ailleurs, je me demande comment font la plupart des auteurs qui font tout tous seuls !), nous avons aussi une vie de famille à mener, d’autres activités, et surtout, ne l’oublions pas, un autre métier (celui qui nous nourri) et nous avons préféré nous mettre en quête d’une personne ou d’une structure qui ferait cela pour nous.

Dans la mesure où nous étions déjà auto-publiés sur Amazon, et que nous n’avions pas envie de lâcher notre « bébé », cela réduisait le champ des possibilités. 

C’est donc vers Syllabaire Editions que nous nous sommes tournés, et c’est de cette maison d’édition dont je vous parlerai la prochaine fois. 
Puis, la fois suivante, je vous parlerai de solutions alternatives, si de votre côté, vous préférez continuer à tout faire vous même. 

À très bientôt donc...

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