vendredi 26 juillet 2013

Auto-édition : créer un ePub

Cela faisait longtemps que je repoussais le moment fatidique et que je me débrouillais autrement pour arriver à mes fins, mais ça y est, j'y suis passée : j'ai appris à fabriquer un ePub !!

Pourquoi maintenant ?

  • Parce qu'avant, j'avais mille choses à faire.
  • Parce que je n'aime pas rester sur un travail pas terminé et que j'avais envie d'en savoir plus.
  • Parce que j'ai voulu tester la publication sur Kobo Writing Life, et que pour cela, c'est tout de même mieux de charger un ePub plutôt qu'un autre format de fichier.
  • Parce que sur la plupart des plateformes, y compris sur KDP, on peut télécharger ce format.
  • Parce que du côté des écrits de Jacques Vandroux, je suis un peu au chômage technique : ses deux projets en cours n'étant pas encore suffisamment aboutis, j'ai juste le droit de relire, mais interdiction de corriger, d'où une intense frustration.
  • Parce que 'Grimpez vers le top 100' est écrit et corrigé, et que je suis devenue accro.
  • Parce que ça va m'aider à briller dans les conversations...

Bref, j'ai fini par me lancer!

Est-ce que c'est difficile ?
Beaucoup moins que le souvenir que j'en avais.
En fait, si vous vous débrouillez avec un ordinateur, c'est même plutôt facile.

De quoi a-t'on besoin ?


Certes, les plus doués d'entre vous me rétorquerons qu'il existe des tas d'autres façons de faire, et ils ont raison. Je ne vous présente ici que la méthode facile et rapide, indiquée dans le tutoriel, que j'ai testée... avec succès.

Comment ça marche?

  • Le premier travail, et le seul travail conséquent, c'est d'avoir un fichier Word très propre. Il est important de bien définir vos styles, en particulier ceux des titres, ce qui vous permettra d'obtenir une magnifique table des matières sans aucun autre effort.
Une fois que c'est fait, le reste est presque un jeu d'enfant:
  • On ouvre son fichier avec Atlantis, et on le sauvegarde en ePub ! Déjà, ça commence bien !
  • On ouvre l'ePub avec Calibre, et on rajoute l'une ou l'autre métadonnées (càd des infos sur le livre, telles que l'auteur, l'éditeur, l'ISBN, le résumé...). On sauve
  • On ouvre l'ePub ainsi obtenu avec Sigil, qui fait tout seul quelques petites corrections. On sauve
  • On vérifie son fichier avec EpubCheck, et normalement, tout se passe bien. Dans le cas contraire, inutile de m'appeler à l'aide, je serai dans l'incapacité totale de vous aider.

Et voilà ! C'est prêt !

Il ne vous reste plus qu'à télécharger votre ePub sur la plateforme de votre choix. Sur KDP, la conversion en fichier mobi se fera toute seule, et vous aurez dans ce dernier, une splendide table des matières logique.

Résultat des courses: pour trois fichiers convertis, trois succès.

J'en entends qui ricanent ! Quoi ? Elle ne savait pas faire ça ?
Eh bien maintenant si !

Et à ceux qui ne savent pas faire, je leur suggère d'essayer, ce n'est pas si compliqué !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

samedi 20 juillet 2013

Partenaires officiels

Voilà les Vandroux partenaires officiels, non pas du tour de France, mais de l'association LOCOMOTIVE.
C'est à cette association qu'est reversé le produit des ventes de 'Le petit bonhomme des volcans, L'arbre à chocolat

Il est donc grand temps de vous dire quelques mots au sujet de cette association, pour que le lecteur averti sache ce qu'il adviendra des 0.51 euro de gains pour chaque vente d'un de ces ebooks ou livre papier.
Les lignes qui suivent nous ont été transmises directement part l'association, dont nous nous faisons ici les porte-paroles.

L'association LOCOMOTIVE a pour objectif d'accompagner les enfants atteints de cancer ou de leucémie, hospitalisés dans le Service d'Oncologie pédiatrique de l'Hôpital de Grenoble ainsi que leur famille.

Les principales missions sont :
  • apporter un soutien à l'enfant et à sa famille pendant et après sa maladie ;
  • participer matériellement à l'amélioration de la qualité de vie de l'enfant pendant son hospitalisation ;
  • apporter à l'unité d'Oncologie pédiatrique de l'Hôpital de Grenoble une aide financière en participant à ses frais de formation, de fonctionnement et d'équipement ;
  • promouvoir l'information dans le domaine des maladies cancéreuses et leucémiques de l'enfant, développer la communication avec les milieux professionnels ou institutionnels et le public.
Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à aller rendre une petite visite à leur site.

À très bientôt.
 

samedi 13 juillet 2013

Au Coeur du Solstice: Villard de Lans, le dénouement.

Et voilà Villard de Lans : le lieu où l'action se termine. Une petite ville sur le plateau de Vercors, où l'on trouvera aussi une station de ski de taille tout à fait honorable.

Il reste au capitaine Barka et à Julien à trouver le fameux manoir de Boisregard. Où se cache-t-il? Peut être le trouverez vous sur cette vue partielle de la ville!
Ne cherchez plus ! Vous savez bien que ce livre est une fiction! Le manoir n'existe que dans l'imagination de l'auteur !

Paysages de montagne au dessus de Villard de Lans. Il aura fallu attendre un week-end de beau temps pour faire cette photographie, ce qui, en 2013, n'a pas été facile, malgré ce qui est écrit dans le roman. 


Un toit traditionnel dans le massif du Vercors. Ces formes de lauzes permettaient de protéger le toit du vent et des infiltrations d'eau à l'époque où ceux ci étaient en chaume. 


Et voici l'église de Villard de Lans, ainsi que la cure (à droite), où René Pelloux et sa mère viennent témoigner et permettent de localiser le manoir où est retenu Sophie.


Nous arrivons maintenant à la fin de ce parcours sur les traces des héros de "Au Coeur du Solstice". En espérant que celui ci vous aura plu.

A très bientôt sur ce blog !!
Retour au sommaire du cadre de « Au Coeur du Solstice »

mardi 2 juillet 2013

Jacques lève le voile !

Eh oui ! Ça y est, vous allez enfin voir à quoi ressemble votre auteur favori, grâce à cet article dans les pages grenobloises de l’EXCELLENT Dauphiné Libéré.
Nous remercions au passage Florian Lamure pour son interview, sa lecture du roman, et bien sûr son article.
Nous relèverons juste une petite imprécision : nous n’en voulons absolument pas aux éditeurs, pour la simple raison que nous ne leur avons jamais envoyé de manuscrit.



Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule (c’est vrai aussi pour les mauvaises, mais ce n’est pas notre propos), nous avons aussi découvert deux chroniques des écrits de Jacques, sur le blog d’une charmante chroniqueuse de bon goût, et dont les chroniques sont souvent assez rigolotes : Les lectures au coin du feu d’une trentenaire avertie.
Je ne résiste donc pas à l'envie de vous en citer de larges extraits. J’espère que la trentenaire avertie ne m’en voudra pas :)

Pour « Au Cœur du Solstice » :

Je ne connaissais pas du tout l’auteur. Étant une grande consommatrice de bouquins via Amazon, j’ai bien entendu tout le temps une très grande sélection de bouquins qui me sont proposés à l’achat. Autant en Kindle qu’en papier. Et Jacques Vandroux m’a été proposé en Kindle. Plusieurs fois. !!!!) Vu que j’étais en mal de nouveauté, je me suis dit « banco pour Vandroux ! » et j’ai acheté, sans même lire le pitch. Ça aurait pu parler de n’importe quoi, être une ânerie à l’eau de rose ou un traité sur l’importance des solstices en astrologie, c’était pareil. Totalement à l’aveugle !
Premier chapitre, excellente surprise : ça n’était pas de l’eau de rose ou de l’astrologie ! Autre excellente surprise : ça m’avait tout l’air d’être du policier. Et pas un vieux truc des années cinquante ou pire, non, l’histoire se déroulait en juin 2013 ! On ne peut pas faire plus neuf !! D’ailleurs, l’action se déroule en grande partie sur cette semaine qui s’achève, et le paroxysme du suspens se passe le 21 juin 2013, autrement dit : aujourd’hui ! Excellent hein !!! (oui, aujourd’hui j’aime le mot « excellent », mais que voulez-vous, je ne vois que ça à dire : ex-ce-llent !!!!)
Pour ne rien gâcher, j’ai adhéré au style de l’auteur en moins de trente secondes montre en main. C’est rare. En général, il me faut un petit temps d’adaptation pour me faire aux tournures de phrases des auteurs, là, boum, c’était comme si je n’avais lu que du Jacques Vandroux toute ma vie. Les personnages sont attachants, la narration est fluide, les dialogues ne font pas surjoués, l’esthétisation des décors est bien rendue (ça décrit, mais pas trop, quoi, tout comme j’aime). L’histoire en elle-même, la recherche effrénée d’un tueur psychopathe n’est pas ce que j’ai lu de plus captivant, on voit vite comment ça va à peu près finir, mais j’ai bien aimé la façon dont tout était amené. Bien entendu, tout s’emboîte particulièrement bien dans les enquêtes des policiers, c’est nickel chrome, pas une poussière pour enrayer l’engrenage, mais sans en faire des tonnes, du coup, eh bien on suit les aventures des différents personnages avec beaucoup de plaisir. Les ficelles se font oublier en douceur. Pour agrémenter tout cela, un petit peu de paranormal avec des visions pour l’un des personnages, l’aide du fantôme d’une femme morte trente ans plus tôt, des légendes mayas, un fond de mystique religieux... Ça pourrait partir en live, mais non, ça reste assez bien structuré et assez crédible.
Bref : coup de cœur !!!! Un bon moment de lecture. Même si je pense que si j’ai particulièrement apprécié de le lire, c’est parce que l’action se déroulant ces jours derniers, avec un paroxysme aujourd’hui, je me suis sentie hyper proche des héros.

Et pour « Décollage imminent » 


En tant normal, je ne suis pas super friande des nouvelles. Je trouve que ça va toujours trop vite. J’aime bien quand on pose bien les personnages, les décors, les atmosphères. C’est comme en amour, il faut des préliminaires, s’installer confortablement. Avec une nouvelle, c’est droit au but. Action ! Il y a toujours de la frustration à lire des nouvelles......

Néanmoins, là, l’auteur nous sert ses nouvelles à sa sauce. Le même point de départ : Sébastien dans l’avion, un siège vide, la tempête dehors. Et trois fins différentes.

Première nouvelle : Le contrat.
Celle-ci est la plus courte... et la plus stressante ! Et je ne vais pas vous la raconter, sinon c’est du spoil en l’espace de deux lignes !!

Deuxième nouvelle : Phobie.
Toujours du stress, mais ce qui stresse les personnages n’est pas ce qui les stressait dans Le Contrat. Ça change ! Mais ça reste une nouvelle pas très amusante... (amusante dans le sens « ha ha », je ne veux pas dire par là que je me suis ennuyée à la lire, on est d’accord)

Troisième nouvelle : Neige sur New York.
Celle-ci m’a semblé la plus longue. Sur Amazon, c’est la nouvelle qui a le moins plu. Tout le monde trouve que le Contrat et Phobie sont géniales, mais que Neige sur New York fait baisser la moyenne, que cette nouvelle est plus plate, plus convenue. Eh bien, c’est bizarre, mais c’est celle que j’ai préférée. Je l’ai trouvée plus romantique, et puis elle m’a fait rire. La fin est très drôle ! Un peu de détente après la noirceur des deux premières.


J’ai beaucoup aimé. Comme vous l’avez bien compris, je suis une littéraire pur jus, et dans ma jeunesse, j’ai eu la chance de tomber sur des profs de français qui donnaient envie de s’amuser avec les livres. Ne pas les voir que comme des lectures obligatoires. J’en ai eu un en particulier, son truc, c’était de prendre un des sacro-saints bouquins dans les listes de « lectures obligatoires », de nous résumer un peu comment ça commençait, de nous en donner un extrait... et de nous dire « voilà, maintenant, prenez du papier, un stylo, et écrivez la suite ! ». On planchait. On lisait les écrits de chacun, on rigolait bien. Et ensuite, eh bien c’était toujours du bonheur et surtout beaucoup de curiosité quand il nous donnait le fameux livre à lire. Quelle avait été la suite imaginée par l’auteur ????? Qui s’en était le plus approché ???? Tellement plus drôle que de lire bêtement et de faire un résumé de lecture insipide....
Eh bien, « Décollage imminent ! » reprend quelque part ce principe. Un même départ, puis papier stylo, il a écrit la suite ! trois fois !

Merci à cette personne de bon goût pour ses chroniques, et un grand bravo rétroactif à son professeur de français !!