vendredi 28 novembre 2014

La parole est aux lecteurs : Chantal G.



   Des Santiags pour remercier Chantal qui est fan de danse country :)



Difficile de reprendre le flambeau après Christine.
Chantal (encore une, mais pas la même que la dernière fois) y arrive avec brio. Un témoignage intéressant pour les auteurs indépendants, et bien sûr pour tous les autres... 
Et si d'autres lecteurs sont tentés de donner leur témoignage, qu'ils n'hésitent pas à nous contacter !

Présentez-vous
Je m’appelle Chantal, j’ai 49 ans et j’habite dans les Alpes-Maritimes. Je suis actuellement à la recherche d’un emploi de secrétaire (j’en profite pour en parler, on ne sait jamais ! -J )

Quel type de lecteur êtes-vous ?
Sur un an, j’ai lu environ 26 livres. Je n’ai pas compté ceux que j’ai commencés, mais pas terminés parce qu’ils ne me plaisaient pas. 
Je suis passée au livre numérique au mois de février 2013. Au départ j’étais contre. Je disais à qui voulait l’entendre que pour moi rien ne pourrait remplacer le plaisir du papier. Mais j’ai changé d’avis en pensant qu’une liseuse numérique ou une tablette pèserait moins lourd dans mon sac. 
D’ailleurs, puisque je suis là pour parler des livres de Jacques Vandroux, comparez le poids de son roman sur papier « Les Pierres Couchées » (ndlr: un bon kilo !), à celui d’une liseuse numérique. Vous comprendrez tout de suite !
Sans parler de la place qu’occupe un gros livre ! L’inconvénient du support papier, c’est que lorsque le soir on s’endort en lisant, on perd sa page et on met du temps pour la retrouver par la suite. Alors qu’avec le support numérique, l’application reste sur la page que l’on était en train de lire. Sans compter que l’on peut adapter la taille de la police. Pratique, lorsqu’un livre est écrit trop petit ! Alors pour ces deux raisons, plus celle évoquée plus haut, je préfère le numérique. Et puis du coup c’est plus écologique puisque cela épargne nos forêts.

Comment avez-vous découvert les livres de Jacques ?
C’est mon mari qui a découvert les livres de Jacques Vandroux. Le premier qu’il a lu (en numérique lui aussi. Nous partageons le même compte, car c’est plus pratique, mais nous avons chacun notre propre tablette), c’est « Les Pierres Couchées ». Après l’avoir lu, il m’a dit : « Tu devrais le lire. Tu vas adorer ! » Par la suite, nous avons acheté tous les autres titres.
Bien entendu, ce serait à mon mari de dire ce qui a influencé son choix, mais comme je connais sa façon de fonctionner, je peux en parler. Il a d’abord lu le résumé, puis les notes données par les autres lecteurs et leurs commentaires.
En ce qui me concerne, je marche surtout au coup de cœur. Je lis d’abord le résumé. Si ça me plaît, j’achète. Je ne tiens pas toujours compte des critiques. Après tout, tout le monde n’a pas les mêmes goûts. La couverture et le titre ont de l’importance également, bien que la couverture ne me dise pas si je vais aimer le livre. Généralement, je me promène dans les magasins et si une couverture attire mon regard plus qu’une autre, je lis le résumé et note le titre pour pouvoir l’acheter en numérique.
Autre critère très important : lorsque j’ai aimé un livre, je cherche d’autres œuvres du même auteur. Et si les résumés me plaisent, j’achète tous les titres au fur et à mesure. Par contre j’ai laissé tomber un auteur américain dès le deuxième livre, car ce n’était que de la violence pure et gratuite tout au long des pages.

Lisez-vous d’autres auteurs indépendants ?
Après avoir lu mon premier livre de Jacques Vandroux, j’ai découvert qu’il s’auto-éditait. Mais j’avoue que pour moi cela ne me disait pas grand-chose. C’est la première fois que j’entendais parler de ce genre de chose
Le prix ne m’a pas influencé au départ. J’étais même persuadée que des livres à tout petit prix étaient des romans de mauvaise qualité, qui avaient du mal à se vendre. Maintenant je sais que ce n’est pas le cas !
J’ai lu un autre auteur auto-édité, grâce à une « pub » sur la page Facebook de Jacques Vandroux. Et j’ai adoré l’histoire.
Le seul reproche que j’ai à formuler (mais cela ne s’applique pas à Jacques Vandroux), ce sont les erreurs de frappe ou autres fautes qui émaillent parfois les livres de ces auteurs auto-édités. Ils devraient faire relire leur livre par plusieurs personnes différentes avant de les publier.
 
L’auteur et vous
J’aime bien qu’un auteur se présente, parle de lui. Ça me donne l’impression de savoir pourquoi il a écrit son ou ses livres. Comme Jacques a laissé son adresse e-mail pour informer ses lecteurs des prochaines parutions, je lui ai envoyé un mail avec simplement le mot « merci ». Pour moi ça voulait dire « merci de me tenir au courant ». Je n’ai rien écrit de plus, car je pensais qu’il se contenterait de m’ajouter à sa liste de contacts et qu’il ne lirait pas mon e-mail. À ma grande surprise, Jacques m’a répondu ! Nous avons échangé quelques mails et puis nous sommes devenus « amis-Facebook ».
Bien entendu, j’ai tellement aimé les livres de Jacques Vandroux, que non seulement je lui ai fait plein de pub, mais j’ai aussi offert « Les Pierres Couchées » à ma belle-mère et à mon oncle.

Je trouve vraiment très sympa d’avoir des contacts avec l’auteur et avec sa femme qui est très présente dans la carrière de son mari. Pour moi un auteur, c’est quelqu’un d’inaccessible, un peu comme une star de cinéma ou de la chanson. Sérieusement, connaissez-vous beaucoup d’auteurs qui commentent les liens et les photos de leurs lecteurs sur Facebook ? Et bien moi j’en connais un : Jacques Vandroux ! Du coup j’apprends des tas de choses intéressantes sur l’édition et en particulier l’auto-édition. Je pensais que s’auto-éditer était bien plus simple que de passer par une maison d’édition ayant pignon sur rue, mais en fait, pas du tout. C’est peut-être même encore plus compliqué, puisque l’auteur doit se débrouiller tout seul.

Un peu de feedback
Bon, je ne voudrais pas gâcher l’effet de surprise de celles et ceux qui n’ont pas encore lu de livre de Jacques, mais ce que j’aime le plus dans ses livres c’est qu’il ne tue jamais son héros. Certes il se fait parfois bien amocher au cours de l’histoire, mais il s’en sort toujours.
Il n’y a rien que je n’aime pas dans ses histoires. Cependant je me permets une suggestion : dans « Décollage imminent », la deuxième nouvelle (c’est la version que je préfère en fait !) pourrait faire l’objet d’un roman à part entière. 

Autres points
J’ai lu tous les livres de Jacques Vandroux en l’espace d’un an. Maintenant ça va être trop dur d’attendre le roman suivant (je ne parle de « Projet Anastasis » qui va bientôt sortir et que j’ai eu la chance de lire en « avant-première »).

****

Que rajouter après cela si ce n’est...
À bientôt pour de nouvelles aventures !

Jacques-Line Vandroux

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