lundi 30 juin 2014

Jacques Vandroux sur Kobo et Fnac

Après la fermeture de syllabaire Éditions aux auteurs, nous avons pris notre courage à deux mains, pour nous publier tous seuls comme des grands sur Kobo Writing Life.
La plateforme étant un peu facétieuse, cela nous a pris un peu de temps avant de réussir à y mettre nos livres, mais c’est maintenant chose faite pour quatre d’entre eux.

 Il nous a alors été soumis un petit questionnaire destiné à mieux connaître les auteurs, et à favoriser leur mise en avant.
Puis, après le questionnaire, nous sommes entrés en contact avec la personne chargée du contenu KWL pour l’Europe. Nous avons d’ailleurs eu la chance de la rencontrer ensuite au Salon du Livre de Paris au mois de mars.

Et nous constatons, régulièrement, des mises en avant de nos livres sur le site de la Fnac ou celui de Kobo.
Entre, 
Les perles de l’autoédition, les coups de cœur KWL ou la crème du crime, depuis le mois de mars, nous avons été bien servis.

Et dernière promotion en date ?

Pour l’achat d’une liseuse Kobo 

4 livres offerts, 
dont  
Les Pierres Couchées.

En espérant que ces téléchargements gratuits donneront lieu ensuite à un nombre de ventes conséquent. 
En attendant, cela nous donne une idée en temps réel du nombre de ventes de liseuses Kobo par jour ;)

Merci, Camille, et merci KWL !!

À bientôt pour de nouvelles aventures

Jacques-Line Vandroux

lundi 23 juin 2014

Amazon Crossing, c'est quoi ?

Suite à mon précédent article ici, les quelques réactions qu’il a suscitées ont montré que je n’avais pas été assez précise.

En particulier pour vous expliquer ce qu’était Amazon Crossing.
Est-ce une maison d’édition ? Combien ça coûte ? Comment ça marche ?...
 
Je vais donc tenter de me rattraper aujourd’hui.

La création
En 2009, Amazon, en plus de la vente d’objets de toutes sortes se lance dans le métier de l’édition avec sa maison d’édition Amazon Publishing.

L’objectif ?  
Travailler avec les auteurs à chacune des phases du processus de création du livre. Donc, un travail éditorial, le design de la couverture, l’impression des livres papier, et bien sûr, la diffusion, avec l’accompagnement marketing. Et effectivement, le marketing est efficace, puisque, avec sa vitrine numérique, Amazon peut mettre en valeur ses propres livres facilement.

Comment soumettre son manuscrit ? 
En réalité, c’est plutôt Amazon qui fait son marché parmi les auteurs qui ont du succès, en essayant de les attirer par une offre et des services intéressants (dont le versement mensuel des droits d’auteur par exemple).

Combien ça coûte ? 
Rien, puisque c’est une maison d’édition à compte d’éditeur.

Il faut céder ses droits ?  
Ben... oui ! Comme dans la majorité des maisons d’édition !!

Le démarrage de cette maison d’édition n’a pas marché aussi bien que prévu. En effet, de nombreux libraires, dont Barnes & Nobles, ont, d’après ce que j’ai compris, simplement refusé de vendre les livres publiés par Amazon pour cause de concurrence. (Ça rappellerait presque l’actualité Hachette/Amazon, sauf que, comme ce n’est pas Amazon le méchant sur ce coup-là, on n’en parle pas !)

Toutefois, avec la montée du numérique, les ventes des livres... sur Amazon, publiés par Amazon Publishing sont tout de même intéressantes pour les auteurs comme l’a montré une grande enquête récente (de Hugh Howey si je ne m’abuse)

Les « Imprints »
Suite à la création de Amazon Publishing, un certain nombre de catégories (Imprints) sont créées, vous en trouverez le détail ici.

Parmi ces catégories : Amazon Crossing qui concerne les traductions de livres étrangers.
Grâce à son bataillon d’éditeurs, Amazon choisit des auteurs qui ont bien vendu dans leur pays et leur propose un contrat d’édition pour traduire leurs livres. En anglais pour commencer, mais cela peut s’étendre à toutes les langues.

Après négociation, le contrat est signé par voie électronique, et c’est parti !  
La traduction est réalisée par des traducteurs rémunérés par Amazon, des relectures et corrections sont effectuées, un graphiste fait une couverture, et une fois que tout est bon, le livre est publié sous différents formats : ebook, papier, audio, poche...
Et mis en vente... sur Amazon et chez des revendeurs dont j’ignore tout pour le moment.
La promo ? C’est Amazon qui la fait grâce à des mises en avant sur leurs plateformes.

Et qui ça concerne ? 
Jusqu’à présent, les auteurs étrangers concernés étaient surtout Allemands, nordiques et hispanophones.
La traduction d’auteurs français débute avec notre livre, mais il y en aura sans doute très vite d’autres.

Après les États-Unis et les pays anglophones, Amazon publishing se lance en Europe. Début 2014, ils publient un certain nombre de livres en allemand d’auteurs allemands.
Ce sera peut-être bientôt le tour de la France qui sait ??

Et pour conclure, vous l’aurez compris, je pense, signer avec Amazon Publishing, c’est signer un véritable contrat d’édition (avec clause de confidentialité, donc inutile de nous demander des détails, je ne pourrai pas répondre)

  • qui ferme les portes de nombreux autres vendeurs anglophones (mais auxquelles nous n’aurions pas pu frapper de toute façon)
  • qui ouvre les portes amazoniennes des pays anglophones (ce qui pour nous est déjà beaucoup)
  • qui, si les ventes sont suffisamment significatives (ne vendons pas la peau de l’ours...), aidera peut être à nous faire connaître AUSSI en France !
  • Bref une belle opportunité pour Jacques, qui garde en plus tous ses droits en français.
C’est donc sans aucune hésitation que nous avons signé.

Voilà, voilà, j’espère avoir répondu à vos interrogations.

À bientôt pour de nouvelles aventures

Jacques-Line Vandroux 

Faire traduire son livre : qui doit le faire ?
Faire traduire son livre : combien ça coûte ?
Faire traduire son livre : interactions avec le traducteur.
Faire traduire son livre : de la difficile promotion.
Faire traduire son livre : notre retour d'expérience.
Faire traduire son livre : pour aller plus loin. 
Faire traduire son livre : Amazon Crossing.
Faire traduire son livre : Amazon Crossing, c'est quoi?
Faire traduire son livre : Kindle First, c'est quoi ?
Faire traduire son livre : Un bilan avec Heart Collector 





mardi 17 juin 2014

Faire traduire son livre : Amazon Crossing

Après avoir vu dans les articles précédents :

Et après avoir vu sur Amazon que nous annoncions une version de Au Coeur du Solstice en anglais pour la fin de l’année, vous vous demandez peut-être quel moyen nous allons utiliser pour mettre en œuvre cette traduction ?

Eh bien, comme déjà clairement exprimé, nous ne nous serions pas lancés seuls !

Il se trouve que, après notre expérience pas vraiment concluante, et alors que je débutais la rédaction des premiers billets sur le sujet de la traduction, nous avons été contactés par Amazon Publishing, qui n’est autre que la maison d’édition d’Amazon. Visiblement, ils étaient intéressés par une traduction de Au Coeur du Solstice, pour que ce roman intègre la collection déjà conséquente de livres étrangers traduits en anglais dans la collection Amazon Crossing.

Étant bien au fait, suite à notre petite expérience de traduction, des difficultés et du coût de la chose, cela nous a semblé être une opportunité à ne pas rater.
En plus, avec la force de frappe d’Amazon, la mise en avant du livre ne devrait pas être un problème.

Tout s’est ensuite passé très vite. Après quelques échanges, nous avons signé un véritable contrat d’édition, cédant les droits d’exploitation de ce livre pour les autres langues que le français.
La signature s’est faite électroniquement... à minuit vingt, la veille du Salon du livre de Paris. Ce qui nous a donc permis d’en parler ouvertement à ce moment-là.

Et voilà, bien plus tôt que ce que nous ne le pensions, nous voilà lancés pour de bon dans l’aventure anglophone.
Reste à savoir comment ce livre sera accueilli outre-Atlantique, car il faut savoir qu’aux États-Unis, les auteurs français ont beaucoup de mal à s’exporter.
Nous verrons donc comment cela se passera pour nous... et pour les suivants...

Rendez vous donc, en fin d’année, normalement début décembre, pour une version anglaise de Au Coeur du Solstice, au format ebook, et un peu plus tard au format papier et audio.

À bientôt pour de nouvelles aventures

Jacques-Line Vandroux
   

lundi 9 juin 2014

Votez utile !

Allez, aujourd’hui, un peu de futilité dans ce monde de brutes !

Vous êtes tranquillement chez vous affalé sur votre canapé, et vous vous apprêtez à lire un bon bouquin. Un bon bouquin, oui, mais lequel ? Il vous faut juste le choisir dans la multitude d’offres proposée par votre plateforme préférée. 
Bon, aujourd’hui, la plateforme en question, ce sera Amazon !
Vous vous rendez donc dans ce supermarché virtuel du livre en ligne, et commencez à faire votre choix. Et pour vous aider, bien souvent, vous allez lire les commentaires déjà existants sur ces livres, et souvent, ceux-ci vont vous aider dans votre choix.

Autre cas de figure, vous venez de lire un livre qui vous a particulièrement plu/ou pas, et vous souhaitez voir ce que d’autres personnes que vous en ont pensé. Hop, un petit tour sur Amazon, et vous allez pouvoir confronter votre opinion à celles d’autres lecteurs : les commentateurs.

Mais, dans un cas comme dans l’autre, avez-vous pensé à remercier ces bonnes âmes, souvent anonymes, qui ont pris un peu de leur temps pour donner leur avis ?
Et pourtant, vous pouvez le faire par un simple petit clic, car en dessous de chaque commentaire, vous trouverez la ligne suivante :
Un clic sur « oui » ou « non » suivant les cas, vous permettra donc de marquer votre accord ou votre désaccord avec ce que vous venez de lire.

Certes, me direz-vous ! Mais à quoi, ou à qui ça sert ?
À plusieurs choses en fait, ou plus exactement à plusieurs personnes !

Au commentateur dans un premier temps, qui verra son commentaire ainsi récompensé. 
Bon, il faut bien avouer que la plupart du temps, il s’en fiche éperdument !

Il y a toutefois des commentateurs qui y attachent de l’importance : ceux des clubs de plus en plus fermés des top 5000, top 1000, top 500, top 100, et surtout top 10 des meilleurs commentateurs.
En effet, ce classement s’établit en fonction du nombre des votes utiles (appelés VU dans le jargon des pros) et des votes non utiles (VNU dans le même jargon).
Vous l’aurez compris, les VU font grimper dans le classement, et les VNU font baisser. L’algorithme correspondant étant au moins aussi complexe que celui du classement des livres sur Amazon.
Bien sûr, entrer dans le top 5000, ou même le top 1000 n’est pas si difficile pour quelqu’un qui lit et commente beaucoup. Par contre, au-delà, ça devient chaud, et on atteint un club de plus en plus fermé.
Dans le top 100, certains protagonistes se font une guerre ouverte à coup de VNU, et atteindre le top 10, c’est carrément le Graal !

Là où c’est assez bizarre, c’est que vous pouvez commenter aussi bien le dernier livre lu, la magnifique paire de Charentaises que vous venez d’offrir à mémé Paulette, le superbe nain de jardin (1770 choix tout de même!) acheté pour agrémenter la vue dans votre jardinet, le cric lève-tracteur pour entretenir ce même jardinet, le lot de 25 slips kangourous acheté au cours d’une promotion, ou enfin le martinet pour activités coquines ou punitives. Tous les commentaires se valent !

Bref, les commentateurs du top 100 ou du top 10 commentent à tour de bras toutes sortes d’objets dans l’objectif de se maintenir dans cette caste privilégiée.
Et pour le chanceux qui arrive dans le top 10 ? Récompense suprême ! Il est marqué comme commentateur du top 10 A VIE !!
C’est pas la classe ça ?
Bon, sérieusement, à quoi ça leur sert ?
  • à avoir le plaisir de donner leur avis et être écouté,
  • à flatter leur ego,
  • et si j’ai bien compris, à se voir proposer de devenir testeur pour Amazon, qui envoie aux heureux élus pléthore d’articles en tout genre à tester et à commenter.
Mais cela peut être utile aussi aux auteurs !
En effet, en ces temps de commentaires parfois truqués, avoir un bon commentaire d’un commentateur issu du top sera une bonne garantie, et donnera plus de poids à l’ensemble des commentaires.

Si c’est un commentaire une étoile, c’est tout de suite beaucoup moins bien pour l’auteur ! Mais partons du postulat, pas toujours vérifié, que le livre est bon, et le commentateur intelligent !

En votant utile pour les commentaires qui vous ont plu, vous aidez donc aussi les auteurs (c’est pas énorme comme aide hein, faut pas rêver non plus) à avoir plus de commentateurs dans les différents tops !

De plus, les commentaires qui auront le plus de votes seront ceux que les lecteurs verront en premier. S’ils sont bien écrits, et font envie, ils attireront sans aucun doute de nouveaux lecteurs.

Alors, pour aider les auteurs, et pour flatter les commentateurs, 

Votez utile !!
... Ou pas !

Je vous avais prévenu... tout cela est bien futile ! Mais ça m’amusait de l’écrire !

A bientôt pour de nouvelles aventures !
Jacques-Line Vandroux


lundi 2 juin 2014

Titres disponibles sur Google Play

Depuis un peu moins d'une semaine, trois de nos titres sont disponibles sur Google Play au format epub.

Il s’agit de :

Il est vrai que je n’étais pas particulièrement pressée de publier ces titres sur cette plateforme. En effet, lorsque nos livres étaient en partie distribués par Syllabaire Editions, ils l’étaient aussi sur Google Play, et y sont restés quasiment une année complète, pour un résultat plutôt décevant : aucune vente en un an.
Mais visiblement, les choses changent, et les auteurs indépendants commencent à réussir à vendre leurs titres sur ces plateformes. Donc, pourquoi pas tenter le coup ?
Et ce d’autant plus que nous avons été contactés personnellement par la personne qui s’occupe du contenu numérique sur Google Play. Visiblement, Les Pierres Couchées était demandé par les lecteurs, et ils souhaitaient pouvoir le leur proposer.
Donc, devant une demande pareille, on avait bien envie de tenter le coup.

L’autre point qui ne me motivait pas trop était les retours que j’avais pu lire comme quoi leur interface n’était vraiment pas simple. Et pourtant, il a été revu de fond en comble fin 2013.

Eh bien, je confirme ! Ce n’est pas simple. J’ai passé un temps certain à essayer de comprendre ce qu’il fallait faire, et j’ai failli abandonner, lorsque, pour la troisième fois, je perdais mes données enregistrées !
Mais on ne vient pas à bout de Jacques-Line aussi facilement, j’ai relevé le challenge... et j’ai réussi !!

Il n’est toutefois pas impossible que je vous en raconte davantage dans des billets ultérieurs.

À bientôt pour de nouvelles aventures

Jacques-Line Vandroux