dimanche 11 octobre 2015

Les Enchères : la genèse

Vous êtes peut-être déjà au courant, mais début décembre, nous allons publier deux nouveaux titres. 

  • Un titre pour les enfants : une nouvelle aventure de Féfé, cette fois à la recherche de la rivière disparue
  • Et une grosse nouvelle Les enchères qui fait l'objet de l'article de ce jour.

De quoi ça parle ?
D’une brillante, spécialiste de l’art médiéval chargée d’acquérir un manuscrit du XVe siècle au cours d’une vente aux enchères à New York.

Tout ça devrait être une promenade de santé pour cette historienne chevronnée, s’il n’y avait pas un hic : elle n’est pas la seule à vouloir acheter ce livre. Qui plus est, certains semblent prêts à aller très loin pour l’acquérir. Sommes astronomiques, voire meurtres…
Mais pourquoi ce livre intéresse-t-il tant ?

Je n’en dévoilerai pas davantage pour ne pas déflorer l’intrigue, rendez-vous début décembre pour la suite.

D’où vient l’idée ?
Mais d’où est venue l’idée d’écrire une nouvelle, alors que Jacques était plongé dans l’écriture de son futur roman ?
De deux lectrices...
Valérie et Chantal, qui se reconnaîtront sans aucun doute, puisqu’elles suivent fidèlement nos aventures.

En effet, au cours d’un de nos nombreux échanges, ces deux sympathiques personnes ont manifesté l’envie d’écrire une histoire.
Je vous l’illustre cela par un dialogue totalement fictif qui donne une idée de la chose. Bien sûr, toute ressemblance avec des faits réels serait totalement fortuite !!

Ça donne à peu près ça :
Valérie, pleine d’enthousiasme :
« Oh, Jacques, comme tu écris bieeen (j’en rajoute un peu, mais Valérie a un solide sens de l’humour), moi aussi un jour j’aimerais bien me lancer, mais je ne sais pas comment m’y prendre »

Jacques, très docte : 
« Tu sais, pour commencer, il faut trouver un truc à raconter, éventuellement avoir un plan, même si je ne procède pas de cette façon, et après il faut surtout oser se lancer. »

Chantal :
« Moi aussi, j’aimerais me lancer, mais j’ai un peu peur du résultat, et du jugement des autres »

Jacques, d’un ton paternel et dans une posture digne de maître Yoda: 
« De toute façon, tu es seule face à ton papier ou à ton écran, et avant de le montrer à d’autres, tu as le temps de travailler ton texte jusqu’à ce que tu en sois contente »

Valérie, padawan concaincu (ok, il faut connaître Star Wars) :
« J’adorerais écrire une histoire qui se passe à New York ! »

Chantal, que l’évocation des États-Unis fait frémir :
« Ah oui, bonne idée, d’ailleurs, je suis fan des States et je suis fan de dance country »

Jacques, mystérieux :
« Voilà ce que je vous propose les filles…
(Non mais franchement ! Ne trouvez-vous pas que Jacques est un peu familier avec ses fans ? Limite, je pourrais en prendre ombrage !! Mais heureusement, je ne suis pas comme ça. Et en plus, je le rappelle, le dialogue est fictif)
… je vous écris un incipit, vous inventez la suite, et vous en faites une nouvelle de 3 000 mots maximum.
En plus, on dirait qu’il y aurait deux héroïnes : Chantal et Valérie »

Chantal et Valérie, tapant virtuellement des mains en faisant des petits sauts, virtuels également :
« Oh oui, oui, oui, super idée ! On s’y met tout de suite ! »

Et voilà l’incipit en question :
Valérie venait de dépasser le Met, le fameux Metropolitan Museum of Art de New York. La douceur de la soirée l’avait attirée dans Central Park. Elle avait juste pris le temps de passer dans sa chambre d’hôtel, échangeant ses escarpins et son tailleur Chanel contre une paire de chaussures de sport et une tenue de running légère. La course l’aidait à évacuer le stress des négociations de la journée. Le crépuscule tombait et le parc se vidait peu à peu de ses promeneurs.
Les événements des dernières heures revenaient au rythme de ses foulées souples.

Et le résultat ?
Chantal et Valérie nous ont chacune envoyé un premier jet de leur histoire. Un grand bravo pour le travail et le sérieux qu’elles y ont mis, il y avait du potentiel. Et puis, j’ai bien peur qu’elles se soient un peu découragées. Mais ce n’est sans doute que partie remise.

Quant à Jacques ?
Eh bien il s’est pris au jeu !
Mais au lieu des 3 000 mots demandés, il en a écrit 12 000. Un peu court pour un roman, mais assez long pour une nouvelle.

C’est donc cette nouvelle que vous pourrez découvrir début décembre.

A bientôt pour de nouvelles aventures.
Jacques-Line Vandroux

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