samedi 29 décembre 2012

Auto-édition : Classement sur Amazon et nombre de ventes

Classements et nombre de ventes

Aujourd’hui, pas de blabla, mais des résultats !

Au début de notre aventure, lorsque nous étions encore bien loin dans le classement Amazon, une question nous taraudait : combien faut-il vendre de livres pour être dans le top 5 des meilleures ventes ?
En cette fin d’année 2012, je vais tenter de répondre à cette question aujourd’hui, sachant que dans deux ou trois ans, vu l’évolution des livres numériques, ces résultats risquent d’être complètement obsolètes. Même pour 2013, il y a fort à parier que ces chiffres seront à revoir à la hausse, étant donné le nombre sûrement important de liseuses et de tablettes apportées par le Père Noël.

Bien sûr, les chiffres que je vais vous donner ne sont que des fourchettes d’ordre de grandeur. Le nombre de ventes varie d’un jour à l’autre, et parfois de manière importante
  • suivant le jour de la semaine : plus de ventes le week-end que le lundi.
  • Suivant la période de l’année : plus de ventes pendant les vacances, avec une mention spéciale pour les longs week-ends du mois de mai.
  • Suivant la quantité de nouveautés qui sortent, par exemple à la rentrée, beaucoup de nouveautés, donc moins de ventes.
  • Suivant le nombre et la fréquence des offres spéciales d’Amazon : dans les périodes où il a une offre quotidienne pour des livres en français, il est beaucoup plus difficile de se maintenir dans son classement que lorsque les promos ne sont qu’en anglais, et le nombre de ventes diminue. Et que dire des promotions de masse qui proposent 200 titres à 0.99 euro durant un week-end ! Bonne opportunité pour les lecteurs, mais gros recul pour les auteurs !
D’ailleurs, je suis sûre que vous vous demandez : mais que faut-il faire pour être sélectionné comme offre spéciale du jour ? 

La réponse est simple : il ne faut rien faire ! C’est Amazon qui choisit, avec des critères qui ne sont pas communiqués aux auteurs. Ça peut tomber sur tout le monde : des livres édités par des éditeurs ou des livres auto-édités, des livres perdus dans le fond du classement ou des livres récents d’auteurs ayant déjà eu du succès auparavant. C’est un peu une loterie dont on ne connaît pas le règlement. D’après ce qu’on m’a dit tout de même, l’heureux élu est prévenu au préalable, et on lui demande sa permission. 
Si vous avez cette chance, et que votre livre porte sur un sujet vendeur, vous avez toutes les chances de cartonner ce jour-là ! Le nombre de ventes pouvant dépasser les 400 par jour !
Ce chiffre semblerait ridicule aux USA, où les auteurs classés dans le top 5 vendent jusqu’à 2000 exemplaires par jour !

Autant dire que nous n’avons jamais atteint de tels chiffres !


Voilà par contre notre retour d’expérience !

  • Pour un classement compris entre 600 et 200 : 1 à 2 ventes par jour
  • Pour un classement compris entre 200 et 100 : 2 à 4 ventes par jour
  • Pour un classement compris entre 100 et 50 : 3 à 10 ventes par jour
  • Pour un classement compris entre 50 et 20 : 5 à 15 ventes par jour
  • Pour un classement compris entre 20 et 10 : 10 à 20 ventes par jour
  • Pour un classement compris entre 10 et 5 : 15 à 30 ventes par jour
  • Pour un classement compris entre 5 et 1 : 30 à 70 ventes par jour, avec parfois quelques pointes hautes. Le maximum que nous ayons jamais atteint étant 114, en étant en deuxième position, au cours d’un week-end du mois de mai. Donc sûrement beaucoup plus pour le premier !
Voilà, je vous laisse méditer ces chiffres !  
Et rendez-vous l’année prochaine pour leur mise à jour, mais sans garantie que nous serons encore en mesure de les compléter ! :)

Merci d’en être arrivé jusque là dans votre lecture, une fois de plus !
La prochaine fois, je vous parlerai de la méthode à utiliser pour lancer son livre quand, comme la plupart des auteurs, vous n’avez pas eu la chance d’être sélectionné par Amazon pour l’offre du jour !

Ce billet vous a plu ? Retrouvez dans « Grimpez vers le top 100 » tous les billets déjà parus sur l’auto-édition, repris, mis à jour et remaniés, avec en plus de nombreuses rubriques supplémentaires.

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vendredi 21 décembre 2012

Joyeux Noël et bonne année à nos amis lecteurs


Une petite photo de crèche pour nous rappeler ce qu’est vraiment Noël !

D’excellentes fêtes de fin d’année à tous, et rendez-vous début 2013 !!

Les Pierres Couchées : A la recherche de la croix de l'ange déchu

À la recherche de la croix de l’ange déchu : l’église Saint-Laurent

C’est dans l’église Saint-Laurent que Philippe et le Vicomte, accompagnés du policier Roger Fischer, vont trouver, après de longues recherches, la croix de l’ange déchu.
Voyons ensemble à quoi ressemble ce lieu.
Fermée au public à l’époque où « Les Pierres Couchées » a été écrit, l’église Saint-Laurent est maintenant un musée départemental. Si d’aventure vos pas vous amènent à Grenoble, n’hésitez pas à venir faire un tour dans ce lieu hors du temps. En plus, c’est gratuit !

Les photographies de l’intérieur du musée sont publiées ici avec l’aimable autorisation de la
chargée de la médiation, de la communication et des collections au Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent.

Vous trouverez des photographies encore plus réussies que les nôtres (ce qui ne sera pas très difficile, vu les moyens techniques et la luminosité dont nous disposions), en cliquant sur les deux liens ci-dessus. 


La rue Saint-Laurent. Parallèle à l’Isère, elle mènera Philippe, le vicomte et Fischer vers l’église du même nom
Immeubles typiques du quartier Saint-Laurent



Au bout de la rue, voilà nos héros au pied de la fameuse église
La voilà depuis les fortifications de la bastille. L’entrée se trouve sous le petit tunnel à droite sur la photo. C’est juste à côté que Fischer téléphonera à ses interlocuteurs pour les tenir au courant de l’avancée des recherches.


 Intéressons-nous maintenant à l’intérieur de l’église.

Le sol à l’intérieur de l’église a laissé la place à des fouilles montrant les différentes époques de construction. On comprend mieux qu’il ne sera pas immédiat de retrouver la croix de l’ange déchu.


Vue de la crypte dans laquelle l’imaginaire de Jacques Vandroux a placé l’autel sous lequel se cachait la croix de l’ange déchu



L’entrée de la crypte
Les abords de l’église servaient de cimetière à la ville. De nombreuses tombes ont été mises à jour.





Le chœur de l’église


La prochaine fois, dernière étape grenobloise : les quais de l’Isère et le jardin de ville funeste pour le Vicomte

À très bientôt j’espère.

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Toutes ces photographies sont sous copyright de Jacques Vandroux.
Vous pouvez les utiliser uniquement sous certaines conditions :
  • nous en demander l’autorisation et nous informer de leur usage qui doit rester légal
  • citer Jacques Vandroux et son blog
  • nous envoyer le lien vers les photos que vous utilisez, ou une copie de leur publication.

dimanche 16 décembre 2012

Auto-édition: Le parcours d'un véritable auto-entrepreneur

Le parcours d’un véritable auto-entrepreneur

Après quelques débats intérieurs (dont je parlerai dans un billet ultérieur) sur la façon de déclarer nos gains issus d’Amazon, il s’est avéré que la meilleure façon pour nous d’être en règle en 2012 vis à vis de l’administration, était de prendre le statut d’auto-entrepreneur. Effrayés par la découverte de ce monde nouveau qui s’imposait à nous, je me suis donc mise en quête frénétiquement de tout renseignement qui pourrait nous être utile. 
C’est dans ce cadre que je me suis plongée dans le livre de Paul Laumar « Moi, Auto-entrepreneur, je... ». J’ai découvert là un petit bijou d’humour que j’ai eu envie de partager. Son auteur a gentiment accepté de se prêter au jeu de vous en parler sur ce blog.
Pour vous mettre en appétit, il vous a donc préparé une petite mise en bouche que je vous laisse découvrir...

Alors... bonne dégustation...




« Alors que mon livre s’empoussiérait sur les étagères de la grande bibliothèque Amazonienne, une courageuse lectrice, Madame Vandroux, s’est emparée de celui-ci et après quelques heures de lecture douloureuse, dans une sorte de “syndrome de Stockholm littéraire” m’a proposé gentiment de venir raconter sur le Blog qu’elle tient pour son époux, mes premiers pas dans le petit monde des auteurs auto-publiés. 
Réminiscence d’un certain esprit mercantile dont vous allez connaître l’origine un peu plus loin ? Envie de rompre avec la forme d’ascèse économique sévère à laquelle je suis condamné par la fréquentation trop assidue des profondeurs du classement Amazonien ? Je ne sais pas. Toujours est-il que c’est avec grand plaisir et beaucoup de reconnaissance que j’ai saisi la généreuse main “Pygmalienne” qui m’était tendue...

Je m’empresse alors de donner un coup de chiffon à la magnifique camionnette qui orne la non moins magnifique couverture de mon petit bouquin (qui témoigne de ce magistral coup de crayon que tous les enfants de moins de quatre ans m’envient), et je commence à rédiger ces quelques lignes.

Je suis obligé de remonter assez loin, pour expliquer mon goût pour les mots et pour l’économie...

En effet, tout petit, je suis tombé dans la potion économique. À l’âge de huit ans, ayant trouvé un moyen infaillible pour gagner des billes, je les rangeais méticuleusement dans des boîtes de Citrosodine et je les revendais ensuite, par lot, à mes petits camarades. À partir de dix ans, je m’attelais à repeindre tout ce qui pouvait l’être dans la maison de ma tante Julou (qui était en fait ma grand-tante). Grâce à sa générosité et à mon ardeur au travail, sa maison fût toujours pimpante et mon argent de poche augmenta de manière conséquente...
Lorsque je n’étais pas occupé par ces opérations commerciales illicites, je m’employais à dépenser cet argent pour le plus grand bonheur de la Presse qui se trouvait au pied de notre immeuble. Je m’y rendais très régulièrement et, de Pif Gadget à Pilote, je faisais provision de revues. Mon plus grand bonheur étant d’acquérir dès sa sortie, le dernier album d’Astérix : les premiers contacts, visuel et tactile, avec sa belle couverture glacée me comblaient.
Mais si ces lectures engloutissaient une bonne partie de mon argent de poche, elles étaient bien insuffisantes pour combler mon appétit dans ce domaine. Après avoir également épuisé les ressources de mon bibus qui contenait la collection complète des Jules Verne et quelques Pagnol, je me tournais alors vers la bibliothèque paternelle et c’est avec autant d’avidité que je dévorais Zola, Maupassant, Balzac en passant par Kessel et Hougron.
À cet âge merveilleux, auquel on ne se demande pas s’il est tout à fait normal de faire partie à la fois du lectorat de Pif-gadget et de celui de Zola, je découvrais donc la vie trépidante des pois sauteurs du Mexique, parallèlement et avec autant d’intérêt que celle de la famille Rougon-Macquart...

Il va falloir que je change de braquet si je veux éviter que ces quelques explications sur la genèse de mon premier bouquin ne se transforment en deuxième roman.
Pour faire vite, je dirais que ce qui aurait pu apparaître comme des prédispositions à faire de bonnes affaires ne m’a pas permis de faire mes premiers pas sur le chemin de la fortune (ou alors, j’ai dû être distrait à quelques carrefours). Et, ce qui aurait pu apparaître comme des prédispositions à décrypter certains textes ne m’a pas permis de bien déchiffrer la notice de l’ascenseur social (dans lequel je me suis sérieusement emmêlé les courroies).
C’est ainsi que, longtemps, je me suis levé de bonne heure... pour faire bouillir la marmite. Ce qui a eu pour double conséquence, de me fatiguer, mais également de me tenir à l’écart de quelque méfait plumitif que j’aurais pu commettre. Donc, faire vivre (et parfois survivre) les petites entreprises que j’ai créées, m’a occupé à plein temps, pendant de longues années. 
Mais les graines semées, il y a très longtemps, ont fini par germer...
Il y a quelques années, j’avais tout particulièrement apprécié la nouvelle forme de liberté instaurée par Monsieur Novelli. Grâce à son dispositif “Auto-entrepreneur”, il offrait à chacun la possibilité de se lancer en toute simplicité dans la création d’entreprise. Pour son activité principale, ou pour exercer une petite activité complémentaire, il était devenu très facile d’influer sur le cours de sa vie professionnelle. Au printemps 2012, l’échéance électorale approchait et cela risquait d’être remis en cause, en cas d’alternance, car les coups de balai qui sont généralement pratiqués par les nouveaux locataires manquent souvent de discernement. De plus la précipitation qui est de mise est très mauvaise conseillère...

C’est à la même période que j’ai découvert cette nouvelle possibilité de publier sous forme numérique. J’y ai vu, là aussi, une nouvelle forme de liberté.
Écrire et publier, tout simplement, sans avoir à passer par les filtres draconiens des circuits traditionnels...
Travailler et vendre son travail, tout simplement, sans être immédiatement ponctionné de manière totalement arbitraire par différents organismes...
Cela se précisait, utiliser la liberté de publier pour défendre celle de travailler librement de manière indépendante. De cette union provisoire entre ces deux formes de liberté allait naître un petit O.L.N.I. (objet littéraire non identifié) “Moi, Auto-entrepreneur, je...”
L’idée était là, il ne restait plus qu’à se mettre au boulot !

S’enchaînèrent alors, de très nombreuses heures passées à lutter contre ce phénomène physiologique qui consiste à transformer certains de nos éclairs de génie nocturne en platitude désespérante, pendant le parcours effectué par ces fulgurances pour atteindre l’extrémité de nos phalanges tabulatrices. Puis il y eut, bien sûr, les longues séances de correction qui commencent avec la ferme intention de se consacrer à cette tâche et se terminent invariablement en remodelage complet du texte, laissant du coup, fautes et coquilles, bien tranquilles dans leur coin. Mais le jour arriva tout de même où, en toute subjectivité, le “chef-d’œuvre” fut déclaré apte à la publication.
Quelques petites parties de fricotage informatique et voilà l’objet du délire glissé sur l’une des étagères de la grande bibliothèque Amazonienne.

Premiers émois en voyant les bonds au classement dès qu’un lecteur égaré au fond de la grande bibliothèque, a la curieuse idée de commettre l’irréparable clic, suivis de “redescentes” aussi rapides dans les profondeurs du classement.
Et puis surtout une belle découverte, celle du petit monde des auteurs Kadépiens.
Des femmes et des hommes souvent bien “cabossés” par la vie qui ont plein de choses intéressantes à nous faire partager en utilisant cette nouvelle possibilité de s’exprimer.
Nos petits bouquins sont parfois maladroits, ils ne sont pas garantis sans belles traces d’OGM (orthographe généreusement modifiée), mais ils ont souvent une authenticité que les circuits d’édition traditionnels ont tendance à gommer...
Partagé entre l’envie de conduire le vif intérêt que je sens poindre, à son paroxysme, et le souci de ne pas abuser de l’hospitalité qui m’est offerte, je vais terminer assez rapidement en vous livrant en exclusivité quelques-unes des critiques que vous n’avez forcément pas pu lire dans la presse :

“Ce livre est à lire avec précaution, car il peut encourager à agir...”
Le Président de l’A.A.A.A. (Association des Auto-entrepreneurs activement attentistes).

“Nous garderons un excellent souvenir de cette interview réalisée dans le Sud, avec les moyens du Nord...”
Riri et Gégé, journalistes à la revue “'Le lire est Avenir”' (qui ont largement contribué à la rédaction de la préface).

“Cette plongée dans le monde des petites gens, sur lequel planent les ombres de J.R. et de Zola, nous fait prendre conscience que nombreux sont nos contemporains qui se livrent à des tâches ne leur apportant qu’une élévation spirituelle de piètre qualité, dans le seul but de se procurer quelques subsides. Étonnant...”
Jean-Charles de la Tronche-en-biais, critique à “'l’Évaporé Littéraire”'

“Ouf ! Je suis contente qu’il se soit mis à écrire, ça va me faire des vacances...”
Simone, la femme de Paul
Je suis tout particulièrement ému par cette dernière critique et cette admiration sous-jacente à peine voilée. 
 
Pour essayer de conclure en rehaussant un peu le niveau de ce billet, je terminerais par une citation :
“Si jamais l’humanité perd son conteur, elle perd du même coup son enfance”.
Wim Wenders “Les ailes du désir”



Avec tous mes remerciements à Jacques et Jacques(line) Vandroux et en leur souhaitant que leur belle aventure se poursuive.
Paul Laumar »

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mercredi 12 décembre 2012

Auto-édition :Se rapprocher de ses lecteurs

Se rapprocher de ses lecteurs

L’auto-édition numérique et l’utilisation d’internet permettent une interaction entre lecteurs et auteurs ou même entre auteurs que l’édition papier classique n’a jamais permise.
C’est d’ailleurs une des nombreuses gratifications pour un auteur auto-édité (pour les autres aussi d" ailleurs) !

Quelle joie quand un beau matin, en ouvrant votre boîte mail préférée, vous tombez sur un mail issu d’une personne inconnue. Par curiosité, vous cliquez dessus, et là, surprise ! Un lecteur ravi vous écrit pour encenser vos écrits ! 
C’est la première fois que ça vous arrive ! Forcément, vous êtes sur un petit nuage ! 
Bien sûr, c’est la moindre des choses, vous vous empressez de répondre à ce charmant interlocuteur pour lui manifester, à votre tour, la joie que son mail vous a procurée ! Et parfois, c’est le début d’une longue série d’échanges.
Et là, double effet kiss cool pour tous les deux :
  • le lecteur, après avoir été enchanté par vos écrits, sera enchanté de votre réponse.
  • L’auteur, après la douce émotion de voir son talent reconnu, bénéficiera de la pub que le lecteur fera immanquablement autour de lui : trop cool cet auteur !
Mais pour arriver à ce bonheur partagé, il faudra bien sûr que le lecteur puisse trouver un moyen de contacter l’auteur !

En effet, lequel d’entre nous, après avoir lu un livre qui nous a particulièrement plu, n’a pas eu envie d’en savoir un peu plus sur l’auteur ? Quelle déception alors, quand, en surfant sur internet, on ne trouve rien ou presque !

Pour éviter cela, voici ce que je vous propose de rajouter à la fin de vos ouvrages (du moins pour ceux qui ne l’ont pas déjà fait.)

1. Un petit mot de l’auteur
Un petit mot, où vous parlerez de vous, une biographie plus ou moins rapide, votre parcours en tant qu’auteur, vos succès, vos difficultés... L’objectif étant bien sûr de vous rendre sympathique aux yeux de vos lecteurs (car vous l’êtes certainement !), et de faire en sorte de lui donner envie d’en savoir davantage.

2. Une adresse mail où le lecteur peut vous joindre
Bien sûr, pas besoin de donner votre adresse perso, vous pouvez en créer une pour l’occasion qui ne sera dévolue qu’à cela.
L’intérêt de cette adresse ? Comme pour l’auteur heureux au début de cette histoire, un innombrable courrier de lecteurs qui ont adoré votre livre ! Bon, en réalité, pas tant de courrier que ça, même assez peu (environ un pour 500 livres vendus pour ce qui nous concerne ! Mais si d’occasion cela arrive, ça fait tellement plaisir, et ça vous fera une adresse à garder dans un coin pour le lancement de votre prochain ouvrage !

Autre intérêt ? Certains lecteurs sympas vous signaleront peut-être par ce biais quelques erreurs dans votre ouvrage, ce qui vous permettra d’effectuer sans tarder les corrections nécessaires pour éviter des commentaires qui tuent. Mais ça, je vous en ai déjà parlé ! :D
Trois petites anecdotes à ce sujet :
  • À nos débuts, une lectrice agacée [on la comprend] par le grand nombre d’erreurs dans nos textes, nous a écrit pour nous demander de modifier la version en ligne. Après quelques échanges de plus en plus cordiaux, elle a fini par prendre fait et cause pour nous et a endossé [ainsi que sa famille] le rôle de correctrice. Elle a tordu le cou à un très grand nombre d’erreurs, et nous a permis de limiter les commentaires justifiés, mais jamais agréables, de lecteurs gênés par l’orthographe. Un grand merci à elle ! Oui, vous l’avez reconnue, c’est la sympathique lectrice dont je vous parlais la dernière fois !
  • En tant que lectrice, j’ai lu récemment des livres d’auteurs auto-édités à succès [par intérêt pour l’histoire, mais aussi dans un but « d’observation »]. L’un d’eux comportait encore quelques erreurs que j’ai relevées et transmises à leurs auteurs grâce à l’adresse mail figurant à la fin du livre. Il s’en est suivi de longs échanges épistolaires, des demandes de conseil, et des encouragements respectifs. Très sympa.
  • À l’opposé, un autre livre comportant des erreurs ainsi qu’une énormité géographique ne laissait au lecteur aucune autre issue que de mettre un commentaire sur Amazon. Certains ne s’en sont pas privés. J’imagine que pour l’auteur, cela n’a pas dû être très agréable à lire.
    En effet, nulle petite adresse mail à contacter à la fin du livre, et rien sur le Net !
3. Un lien vers un blog, site web, page Facebook...
L’utilisation de pages web, de quelque forme que ce soit, vous permettra de vous étendre un peu plus sur vos œuvres, les liens permettant de se les procurer, vos livres préférés, les avis des lecteurs, des articles de presse intéressants, des pages web utiles... Bref, un tas de choses passionnantes dictées par votre imagination débordante, que vos lecteurs liront avec plaisir.
Personnellement, je n’avais jamais fait de blog avant cela. J’ai utilisé blogger, l’outil de google, très simple d’utilisation pour ceux, comme moi, qui ne maîtrisent pas HTML. Mais peut-être un peu limité. Il y en a d’autres... Le fait que ce soit un outil de Google permet un référencement super efficace sur la toile, ce qui n’est pas sans intérêt !

Vous pouvez aussi faire des pages ou des comptes Facebook, mais là, personnellement, je n’ai aucun conseil à vous donner. Je pratique ce sport depuis très peu de temps, et je suis encore en période d" essai. D’ailleurs, en passant, si vous voulez, vous pouvez mettre un « J’aime » à notre page publique, on n’en a pas tant que cela, ou devenir notre ami sur notre page perso.

Tout le monde est différent, donc à chacun d’utiliser les outils qui lui conviennent le mieux !

4. Des extraits ou résumés de vos autres livres s’il y en a !
Super important ! Si un lecteur a apprécié votre prose, et qu’il voit qu’il en existe d’autres, il aura forcément envie de les lires.
Donc, allez-y, ressortez votre catalogue et tentez vos lecteurs par des résumés attractifs et / ou des extraits captivants.


Ici se termine mon intervention de ce jour. N’hésitez pas à nous faire part de quelques anecdotes sur vos interactions avec vos auteurs ou vos lecteurs !


La prochaine fois, je vous parlerai de la corrélation entre le classement sur Amazon et le nombre de ventes

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vendredi 7 décembre 2012

Les Pierres Couchées : petit tour du côté des Alpes


Un petit tour dans les Alpes.

Après la Martinique,changement de latitude... et d'altitude !  Faisons maintenant un petit tour dans les Alpes.



Un passage rapide aux Saisies, petite station savoyarde de Beaufortain où Philippe se détend auprès de ses amis et arrive enfin à parler de la mort de sa femme.
Une belle station de ski familiale, avec une vue magnifique sur le Mont Blanc


Puis, allons à Grenoble. C'est là que Philippe accompagné du vicomte de Valorgue et du  policier Roger Fisher, vont partir à la quête de la croix de l'ange déchu qui contient l'âme du père du Bouti.

Commençons tout d'abord par une variation de paysages de montagnes vus depuis la ville.

La plus majestueuse d'abord : la chaîne de Belledonne. Elle offre chaque jour (du moins quand le temps le permet), des paysages somptueux, qui varient suivant l'heure du jour, la météo et la saison. On ne se lasse pas de l'admirer.

Belledonne à la fin de l'été
Lever de soleil en hiver
Un autre lever de soleil : digne d'un tableau impressionniste

Belledonne depuis les quais de l'Isère

La chaîne du Vercors peut, elle aussi, offrir quelques vues intéressantes :
Quand les nuages jouent avec la montagne (ou l'inverse ?)
Vercors : le Moucherotte sous la neige



Le Vercors : forteresse infranchissable



Le massif de la Chartreuse est moins haut et moins impressionnant. La forteresse de la Bastille y permettait de surveiller la ville des éventuels envahisseurs, et offre aux Grenoblois de charmantes possibilités de promenade dominicale, ou de jogging pour les plus sportifs.

Le massif de la Chartreuse vu depuis les quais de l'Isère au bas du téléphérique de la ville
Chartreuse : La montagne de la Bastille, son téléphérique et ses fortifications

Et pour finir, une petite vue sur le massif du Taillefer

Ici la montagne de 'La Morte', rebaptisée 'Alpe du grand Serre' pour ne pas faire fuir les touristes skieurs.
On distingue un aigle Napoléonien, fait d'arbres plantés en l'honneur de l'empereur Napoléon après sa traversée des Alpes au retour de l'île d'Elbe. Il y a un deuxième aigle plus à droite, mais, le temps ayant fait son œuvre, on ne le distingue plus très bien.



Comme vous avez pu le constater, la ville de Grenoble est entourée de 3 massifs, ce qui donne à la ville et ses environs, une forme de Y, appelé par tous les initiés l'Y grenoblois.
Pour finir pour aujourd'hui, voici donc une vue d'une partie de l'Y grenoblois prise depuis les pentes de la station de ski de Chamrousse .



Après cette galerie de paysages de montagne, nous irons la prochaine fois au cœur de l'action : l'église Saint-Laurent, et le jardin de ville où le pauvre Vicomte tombera sous les balles.

A très bientôt j'espère.

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